vendredi 29 novembre 2013

Des difficultés pour digérer les fruits ou les légumes crus ?

Ah... J'entends assez souvent des phrases comme "je ne digère pas les fruits s'ils ne sont pas cuits", ou "les courgettes ne m'aiment pas", ou "la poudre d'herbe de blé me donne des boutons / des ballonnements..."...
On en conclue très vite qu'il vaut mieux ne pas consommer de ces aliments parce qu'ils nous "rendent malades". Et on décide que "les fruits et les crudités c'est tout simplement pas pour moi" !


Alors oui, il y a des personnes qui, lorsqu'elles consomment une courgette crue, une pomme, vont se sentir mal après. Mais avant d'en arriver à la conclusion rapide énoncée ci-dessus, il faut comprendre pourquoi ces aliments leurs donnent de tels symptômes.


En fait, ces personnes-là ont certainement une alimentation toxique : très pauvre en aliments physiologiques et très riche en produits toxiques (laitages, céréales à gluten, sucre, excitants comme le café, le thé ou l'alcool, protéines animales, additifs). Par conséquent, leur système réagit très rapidement au moindre changement vers le physiologique, et une petite portion de crudités est pour elles un énorme changement et un début de détoxification.

Ces crudités vont leur apporter l'énergie vitale qui ne se trouve ni dans leur alimentation habituelle ni dans leur organisme saturé en toxines, et le corps va sauter sur cette occasion : "Ouf, un peu d'énergie pour commencer à me nettoyer !".

Or on l'a vu, dès qu'il y a début de nettoyage, de détoxification, cela relâche les toxines accumulées qui sont alors remises en circulation dans l'organisme et qui - du fait de l'engorgement des émonctoires dû à l'alimentation habituelle non physiologique - ne sont pas éliminées. Et qui dit toxines en circulation dit malaises, sensation de mal-être, de "mauvaise digestion", et hop on décide que les courgettes me veulent du mal et que les pommes crues ne sont pas faites pour moi.

De plus, à force de manger des poisons (laitages, céréales à gluten, sucre, excitants, additifs), tout l'équilibre physiologique du système digestif est perturbé : les enzymes digestives sont trop faibles, et la flore intestinale est dénaturée. Les acides rongent la paroi intestinale qui est alors dans un état permanent d'inflammation, on parle d'"intestin irritable".
Convient-il alors de laisser l'intestin dans cet état en fuyant les seuls aliments capables de le soigner grâce à leurs vertus alcalinisantes ?


Si seulement ces personnes pouvaient comprendre qu'au contraire, ces aliments par définition physiologiques sont leurs amis et ne veulent que leur bien... Ces aliments leur apportent la vitalité que leur organisme n'a plus pour faire le ménage dans son intérieur !
Plus vous vous sentez mal après avoir mangé un aliment physiologique, plus vous en avez besoin.


Seulement il faut y aller doucement et les introduire très progressivement. Mais il FAUT les introduire !
Pour éviter les réactions de détox trop violentes, commencez par la version cuite du légume qui vous provoque des douleurs / malaises / symptômes divers, en petite quantité, et augmentez parallèlement votre portion de fruits quotidienne. Mais toujours en douceur et toujours dans le ressenti.

Ah, le fameux ressenti... Alors on me dit : "Moi je m'écoute, et je sais bien que les fruits me donnent mal au ventre, donc je m'écoute et je n'en mange pas". Seulement à mon avis, ceci n'est pas ce que j'appelle "s'écouter", c'est plutôt aller vers la solution de facilité et la décharge de responsabilité. "S'écouter" (ou observer son enfant quand il s'agit d'un petit), c'est le faire en connaissance de cause. S'intéresser aux informations disponibles, avoir un esprit critique et surtout, prendre ses responsabilités.
J'ai mis des mois avant d'admettre que le pain-au-levain-fait-maison a beau être fait avec des farines bio de qualité et plein d'amour, il n'en demeure pas moins un aliment non physiologique. J'en ai pris plein mon grade quand je l'ai enfin reconnu, mais il me suffit de voir ma famille plus épanouie et plus énergique pour ne plus avoir envie d'y revenir.

Bref, pour en revenir à nos moutons (et justement, nous ne sommes pas des moutons, donc prenons nos responsabilités, en toute humilité !), il faut comprendre que si une personne se sent mal après avoir mangé un aliment physiologique, c'est qu'elle en a désespérément besoin, et qu'elle doit le consommer, mais en y allant doucement. Ça n'est pas plus compliqué que ça !


Caroline

BD : Calvin and Hobbes, par Bill Watterson

jeudi 28 novembre 2013

Tokyo vue du 40è étage

(Par Mathurin)

Il y a une semaine, papa et moi sommes allés au World Trade Center pour prendre des photos. C'était très amusant ! On était au 40è étage du World Trade Center. On était haut !



Sur toutes ces photos, on était sur le coté ouest du WTC.
On y était allés pour prendre en photo le coucher du soleil.







Un ciel rouge, orange, jaune, et bleu c'est beau.




Une petite photo sur la ville.


Et maintenant, des photos prises pendant la nuit.






Et wala !

Mathurin

lundi 25 novembre 2013

Les crises de guérison

photo : Mathurin


On les appelle différemment en français : les crises d'élimination, ou les crises de détoxification. Mais j'aime vraiment mieux le mot anglais qui est healing crisis. Je trouve l'expression beaucoup plus prometteuse et encourageante, alors j'adopte la traduction littérale en "crise de guérison".

Dès qu'on modifie un tant soit peu son alimentation - vers une alimentation plus physiologique évidemment - on expérimente ces crises de guérison de manière plus ou moins forte. Il est donc essentiel, indispensable de savoir à quoi s'attendre et de comprendre le processus que l'on met en marche, sinon on court au doute, et au pire à la peur.

3 points à savoir impérativement

1) La première chose à comprendre est que l'on appelle détoxificiation tout changement alimentaire vers une alimentation plus physiologique et moins chargée en toxiques (producteurs d'acides). Donc, pour un habitué au steak-frites quotidien (allez, alterné, pour changer, avec une assiette de spaghettis bolognaise), le simple fait de diminuer la quantité de viande quotidienne et de consommer des pommes de terre au four à la place des frites ou du pain sera de la détoxification. De la même manière, un lacto-végétarien qui arrête de manger du fromage entame une détox.
Bref, il peut y avoir détoxification à tous les niveaux, selon toutes les habitudes alimentaires, du moment que l'on diminue la part de toxiques et que l'on augmente la part d'aliments physiologiques.

2) Ensuite, si l'on poursuit dans cette voie, on va assister à une perte de poids. Cette perte de poids est tout à fait normale, car elle correspond à la perte d'eau ou de graisse dans lesquelles notre organisme diluait les toxines (les acides) afin de les rendre moins agressives.
Si l'on apporte moins de toxiques au corps, la nécessité de les stocker diminue. Et donc, selon les personnes, l'œdème disparaît ou les bourrelets fondent. C'est important à comprendre lorsqu'on est, au départ, pas très épais : il n'y a pas lieu de s'inquiéter, c'est normal. Et ça peut faire une bonne motivation pour ceux qui cherchent désespérément à maigrir !

3) Nous voilà donc au stade où nous avons libéré les toxines. Mais le travail n'est pas terminé, et là, les choses sérieuses commencent ! Car il faut encore les éliminer, ces toxines... Et c'est certainement le plus difficile, malgré ce qu'on peut en penser...
La voie de sortie la plus évidente : les principaux émonctoires, reins et intestins. Or de nos jours, avec notre alimentation "moderne", nos émonctoires sont dans presque tous les cas saturés. Que l'on aille à la selle tous les jours ne veut pas dire que nous éliminons bien malheureusement. Nos intestins sont engorgés par une colle dûe au gluten qui d'une part en réduit le diamètre intérieur et qui d'autre part retient toutes les toxines... Les matières que nous éliminons ne sont même pas comparables à tout ce que nous retenons et qui nous asphyxie...
Bref, les émonctoires sont saturés. Les toxines qui viennent d'être libérées par tous nos efforts vers une alimentation plus physiologique sont remises en circulation dans l'organisme, mais n'en sont pas pour autant évacuées...


Par expérience

Et maintenant je vous raconte quelques petites histoires vécues. J'ai en effet assisté à plusieurs crises d'élimination qui, pour la plupart, sont rentrées dans l'ordre très vite.
Par exemple Eugénie. Elle avait 3 ans, et un jour elle me fait une belle poussée de boutons. J'étais un peu affolée de voir tous ces boutons partout, qui la démangeaient comme pas possible... Il m'a fallu deux heures, mais j'ai fini par avoir l'intuition de l'engorgement par des toxines. Je lui ai alors fait boire une très grande quantité d'eau, et après un gros pipi sur le canapé suivi par d'autres où il fallait, les boutons ont disparu, soit en à peu près 2 heures. L'eau avait fait son travail de drainage, les reins avaient pu travailler correctement, et les toxines avaient fini par accepter de sortir non par la peau (un émonctoire certes, mais moins direct) mais par les reins.
Autre expérience : je me suis levée un jour très très fatiguée. Sans raison apparente, après une bonne nuit. Mais vraiment fatiguée. Là encore il m'a fallu un peu de temps pour que je comprenne ce qui m'arrivait : un trop plein de toxines relâchées dans mon organisme. Alors j'ai bu, beaucoup, et en l'espace de très peu de temps (après avoir uriné, car tant qu'on n'a pas uriné on réagit encore aux toxines), je me suis sentie à nouveau parfaitement en forme.


Les symptômes les plus courants des crises de guérison

On pourrait encore citer de nombreux exemples de symptômes qui disparaissent ainsi très vite quand on diminue l'apport de toxiques pour s'orienter vers une alimentation plus physiologique. Des symptômes qui peuvent être inquiétants si on ne comprend pas ce qui se passe, qui peuvent nous inciter à prendre des médicaments et/ou à courir chez le médecin alors qu'on pourrait faire sans :
- diarrhées
- douleurs musculaires, céphalées
- nausées
- insomnies, anxiété
- nez bouché / nez qui coule
- douleurs musculaires
- grosse fatigue
- éruptions cutanées diverses (avec ou sans démangeaison / type acné / plaques rouges etc...)
Tout ceci est relativement facile à traiter lorsque l'on sait de quoi il s'agit : les signes qui indiquent que l'on est sur le chemin de la guérison, et non des "allergies, des "carences" ou autres. Buvez beaucoup d'eau, soutenez les émonctoires avec des plantes (reins, intestins), prenez du psyllium, et écoutez-vous : reposez-vous.


Mais parfois, ça va trop vite...

Toutefois, il arrive que les symptômes sont tellement gênants que l'on ait besoin d'une aide médicale. Je vais vous parler du cas de ma maman qui est allée assez loin dans les manifestations.

Elle a décidé d'arrêter lait et gluten du jour au lendemain cet été. Le premier mois a été une période de grâce, c'était formidable, elle avait la pêche, elle a perdu du poids, elle n'avait plus sommeil après le déjeuner, elle dormait super bien la nuit, et même, ses doigts tordus par l'arthrose ont presque repris leur forme de doigts de jeune fille ! Bref, le bonheur.
Mais... un jour, une otite externe s'est déclarée. Qui a caché une otite interne. Aucun remède naturel n'a été efficace*, elle a dû prendre des antibiotiques, qui eux-mêmes n'agissaient pas... Puis un kyste sur la racine d'une dent est apparu... À nouveau des antibiotiques, et une intervention chez le dentiste... Sitôt opéré, sitôt revenu, le kyste, enfin plutôt 2 kystes ! Ajoutez à tout ça une sortie d'herpès, et encore des médicaments...
Un jour, elle discutait avec une amie et racontait ses changements alimentaires. Et l'amie s'est exclamée ce qui vient à l'esprit de tout le monde dans ces cas-là : "À quoi ça sert ? Ça ne t'a pas empêchée de tomber malade et de ne pas en sortir !" !
Alors forcément, si on n'est pas conscient de ce qui se passe réellement dans l'organisme, forcément... on doute... et on a peur.

Je vais donc expliquer ma compréhension personnelle de ce qui s'est passé pour ma maman, et ce qui se passe, selon moi (suite à mes lectures, mes recherches et mes expériences) dans tous les cas similaires.

D'abord, elle a entamé son changement alimentaire trop vite. Alors d'accord, elle a bien vu son sommeil et la forme de ses doigts s'améliorer, normal : elle cessait de prendre des neuroexcitants, donc elle se sentait plus sereine et dormait mieux. De plus, les toxines qui s'étaient depuis des années et des années accumulées dans les articulations de ses doigts en avaient été dégagées, et les tissus lésés, grâce aux apports désormais physiologiques via la nourriture, avaient guéri.
Mais les toxines n'avaient pas été éliminées, et restaient en circulation dans sa lymphe. Je la connais, elle buvait très peu, parce que "ça me fait gonfler". Or on l'a compris, œdème = manière qu'a le corps de répondre à une accumulation de toxines, l'eau les diluant et les rendant moins agressives. Donc elle n'éliminait pas du tout les toxines qu'elle avait libérées, alors son corps a tenté de les stocker à nouveau quelque part, un coup dans l'oreille (inflammation = engorgement par les acides), un coup dans la peau (toute manifestation cutanée est une tentative désespérée du corps pour éliminer des toxines), un coup dans les dents (un kyste est encore un amas de toxines, toute infection est due aux déchets).
Et voilà, c'était allé trop loin, elle a eu besoin de médicaments pour soulager les douleurs. Or qui dit médicaments dit apport supplémentaire d'acides, qui vont à nouveau engorger le système.
J'ai au moins réussi à la faire boire plus, ce qui a permis de relancer les reins qui étaient complètement bloqués.

Mon analyse de son expérience est qu'elle aurait dû aller beaucoup moins vite dans son changement alimentaire (je dis ça maintenant, mais quand elle a commencé je n'avais pas encore étudié ce processus, je n'ai donc pas pu l'accompagner comme je le ferais maintenant). Supprimer les produits laitiers et le gluten, oui, mais sans doute pas les deux en même temps ! Ou alors les deux en même temps, mais en les diminuant progressivement, pas en stoppant leur consommation du jour au lendemain.
Elle aurait également dû boire beaucoup plus dès le début, afin de soutenir les émonctoires que sont les reins. Plus tard dans son processus, elle a commencé à prendre des plantes qui favorisent l'élimination par les reins. Si j'avais su c'est dès le début (ou même avant d'entamer son changement alimentaire) que je lui aurais conseillé de les prendre.


Pourquoi toute cette peine ?

Elle le sait, je le lui ai dit, elle n'est pas encore sortie de l'auberge... D'autres crises de guérison l'attendent. Mais elles seront moins fortes, moins violentes, et moins nombreuses si elle continue de boire en quantité suffisante et de prendre ces plantes qui soutiennent l'activité de ses reins. Le chemin est long mais elle est dans la bonne direction, et au moins, elle peut répondre à son amie : "Je ne suis pas malade, j'élimine mes déchets".
Son amie lui répondra peut-être : "Mais pourquoi toute cette peine alors que tu te sentais bien avant ?". Et là, j'espère que ma maman saura lui répondre : "Parce que j'ai pris conscience que j'avais en moi comme une bombe à retardement. J'accumulais les toxines depuis des années, cet engorgement se manifestait par des petits maux auxquels, faute de mieux, j'avais fini par m'habituer : arthrose dans les doigts, mauvais sommeil, œdème, quelques kilos en trop, angoisses passagères, rhumes en hiver et rhume des foins au printemps... Alors oui, je faisais avec. Mais un jour, la coupe aurait été pleine, et j'aurais pu déclarer une maladie bien plus grave. Par exemple une arthrose généralisée, puisque j'en avais déjà dans les doigts, car l'arthrose est une maladie dégénérative (destruction du cartilage par les acides) qui s'étend par nature. Ou pire encore...".


photo : Mathurin


Conclusion
Quand on se nettoie de l'intérieur, ça doit bien finir par "sortir" ! Et si ça ne peut pas sortir par les émonctoires, ça sort en symptômes pas drôles, et c'est jugé par les autres comme des "problèmes" ou des "maladies".

Toujours dans le cadre de mes expériences qui m'enseignent ce qu'il en est réellement, j'avoue ne pas avoir vécu de "crises de guérison" aussi violentes. Simplement parce que j'ai procédé aux changement alimentaires de ma famille sur... des années. Oh, un coup de fatigue par ci, des boutons par là, mais c'est tout.
Et si j'ai été si progressive, ce n'est pas par prudence ! C'est parce que je découvrais la nutrition de manière graduelle, et que j'acceptais lentement la toxicité de certains produits que j'utilisais quotidiennement, c'est tout. C'est le reflet du chemin de mes recherches et expériences. Et c'est tant mieux car on ne fait pas la course sur ce chemin, l'important c'est d'être dans la bonne direction.

Je vous souhaite un chemin paisible à votre rythme.

Caroline

* Je pense aujourd'hui que si elle avait bu en très grande quantité dès la toute première sensation "étrange" dans son oreille, on aurait limité l'inflammation, donc la douleur, et les massages auraient été plus efficaces. Elle ne pouvait les faire à cause de la douleur externe.

NB : Je ne suis pas médecin. Je n'ai aucun diplôme de médecine, ni de naturopathie. Ces remèdes sont ceux que je donne à ma famille et que je préconise à mes amis. Ils sont le fruit d'années de recherches personnelles et ont fait leurs preuves, mais il vaut mieux consulter un médecin si les symptômes persistent.

samedi 23 novembre 2013

Ants on a log ou des fourmis sur une branche

On nous bassine avec les protéines du futur qui viendront des insectes que nous mangerons sous toutes les formes, parce qu'on ne pourra plus produire notre sacro-sainte viande, trop coûteuse en énergie, trop polluante etc...
Je doute qu'éthiquement parlant, gober des insectes vaille mieux que mastiquer des petits veaux, et je doute encore plus que nous devions absolument aller chercher nos fameuses protéines dans le règne animal.

Et pourtant, j'ai découvert un petit snack qui nous fait manger des fourmis ! Protéines assurées, et pourtant totalement vegan !


photo : Takaya


Ce snack est en fait tellement connu outre-Atlantique (vu d'ici pour nous c'est outre-Pacifique mais l'expression est moins courante !) qu'il a sa page Wikipedia et tout un tas de variations plus ou moins foldingues, mais néanmoins homologuées. Toutefois, c'est à Hélène de Green me up que je dois ma découverte. Dans le respect de la tradition, elle y met de la purée de cacahuètes, alors que j'ai choisi pour ma part de la purée d'amandes.

Ingrédients :
  • des branches de céleri
  • de la purée d'amandes
  • des raisins secs

Tartiner le céleri de purée d'amande et disposer les raisins secs.

Tellement simple, rapide (enfin moi j'aime bien avoir des petites mains pour disposer les raisins secs à ma place, c'est le plus "fastidieux" !), et bon !

J'ai aussi tenté une variation très intéressante et tout aussi nourrissante au retour de l'école. Les branches de céleri étaient garnies d'un avocat mixé avec le jus d'1/2 citron, et les fourmis n'étaient autres que des petits pois crus (surgelés et dégelés).

Photo: Mathurin


Caroline

PS : Ah, une dernière chose : quand j'achète du céleri je ne jette pas les feuilles. Je les lave, les essore, les place dans un sachet et les congèle. Il me suffit ensuite de casser la quantité que je veux pour la mettre dans un smoothie ou une soupe.

mercredi 20 novembre 2013

L'acidose et les maladies

Nous avons une image de nos besoins vitaux qui, à mon avis, est totalement erronée. Nous axons tout, mais alors vraiment tout sur le remplissage. Il faut se nourrir. Il faut même se gaver. C'est non seulement la source de notre énergie, mais en plus celle de notre plaisir...
Un enfant à table qui ne mange pas, que va-t-on lui dire ? Forcément : "Mange sinon tu ne vas pas grandir". Ou encore "Finis ton assiette sinon tu seras fatigué". Quant aux adultes, il est inconcevable qu'ils se réunissent entre amis si ce n'est pas autour d'un "bon repas".



Donc, on se remplit.

Mais on oublie que l'une des principales fonctions du corps, c'est l'élimination. L'organisme passe son temps a batailler dur pour éliminer tout ce qu'on lui apporte, et bien souvent il n'en a ni le temps ni l'énergie, tout occupé qu'il est à recevoir et digérer ce qu'on lui apporte en permanence. Car la digestion lui demande de l'énergie, qu'il n'a plus, du coup, pour éliminer. Et c'est ainsi qu'il finit par stocker les déchets de sa digestion, et cette accumulation de déchets, de toxines, c'est en fait une accumulation d'acides qui provoque LA maladie moderne : l'acidose.

Notre corps est composé de cellules qui sont alimentées par le sang, et nettoyées par la lymphe dans laquelle elles baignent (et qui s'appelle alors le liquide interstitiel). C'est bien beau de penser aux apports, mais si on ne pense pas à nettoyer les déchets générés par le tri et la consommation de ces apports, alors les cellules baignent dans un liquide toxique et fonctionnent moins bien. Et l'organe qu'elles composent devient déficient.

Qu'est-ce qu'un déchet ? C'est par définition tout ce qui ne peut pas être utilisé par l'organisme. Or ces déchets sont toxiques et acidifiants, le corps passe son donc son temps à essayer de les neutraliser afin de maintenir son équilibre intérieur.

Pour neutraliser un acide, il faut une base (un alcalin). Soit ces alcalins viennent de l'alimentation, soit... le corps va les chercher où ils sont, à savoir dans nos os et nos dents principalement. Et voilà la cause de nos problèmes dentaires, de la déminéralisation, de l'ostéoporose, de la perte des cheveux, des ongles cassants etc.

Mais l'organisme a un autre moyen de rendre ces acides moins agressifs : il les stocke en les diluant. Il peut les diluer dans de l'eau (l'œdème est une conséquence de l'acidose) ou les entourer de graisse (les bourrelets sont également des symptômes de l'acidose).

Quand l'organisme ne parvient pas à neutraliser et/ou éliminer les acides, ces acides vont se cacher n'importe où. Ils provoquent des brûlures sur les organes, des inflammations, des douleurs, des démangeaisons, des engorgements...

Bref, vous comprenez ce que je veux vous dire : l'acidose est LE point de départ de toutes nos maladies. D'ailleurs, les maladies ne sont que des manifestations de ce terrain acidifié, et trop souvent la médecine traite ce symptôme (une allergie, une arthrose, un problème cardiaque, un eczéma, une gingivite, une fatigue chronique...) sans traiter le terrain. On fait taire le symptôme, on est tout content parce qu'on n'a plus mal ou bien on n'a plus la peau qui gratte, mais on n'a fait que refouler le problème bien profondément. Il ressortira un jour si on n'intervient pas sur la cause des causes : l'acidose.

Que faire ? Eh bien d'abord savoir que TOUS les médicaments sont acidifiants, donc contribueront à perpétuer cet état d'acidose. Si vraiment l'urgence est là et que le cas est grave, il faut bien entendu y avoir recours. Mais il ne faut surtout pas se dire "je prends ma pilule donc je peux faire ce que je veux". Au contraire ! Il faudra être encore plus vigilent sur ce sur quoi on peut intervenir : son assiette.

  1. Arrêter d'absorber des toxiques (des aliments producteurs de déchets acides : laitages, gluten, aliments industriels, excitants, protéines animales à haute dose, sucre).
  2. Favoriser le nettoyage interne en soutenant les émonctoires (boire de l'eau + prendre des tisanes drainantes, détoxifiantes, des jus de légumes verts faits maison etc...), car si les émonctoires (portes de sorties des déchets : intestins, reins, peau entre autres) ne fonctionnent pas bien, le niveau de toxicité du corps augmente.
  3. Manger "vivant" : les aliments ne sont pas que des protéines, des glucides, des lipides, des vitamines et des minéraux. Les aliments sont également chargés en énergie magnétique qui se communique à l'ensemble des cellules de notre organisme, et cette énergie vient soutenir le travail d'élimination, de nettoyage. Cette alimentation vivante c'est : les fruits et légumes crus et les graines germées, extrêmement alcalinisants.
L'acidose est un mal pernicieux. Et sournois : on ne meurt pas de consommer une alimentation non physiologique. Et c'est là le problème : on n'apprend pas. Alors on a des manifestations, on les traite de manière isolée, le symptôme disparaît... jusqu'à sa prochaine apparition. Il peut aussi se taire, à force... Mais loin d'être le signe de la guérison, c'est celui du renoncement : l'organisme n'a plus la force de râler de cette manière. Il râlera autrement, n'en déplaise à personne. Alors on "soignera" ce nouveau symptôme. Et finalement, on engorgera nos cellules à petit feu, on les étouffera, et un jour on déclarera une "maladie grave". 

Mais bien sûr,  il est possible d'éviter d'étouffer nos cellules sous l'acidose. C'est la voie d'une prise de conscience et d'un choix réfléchi qui mène à la pleine et vraie vitalité. Un chemin plus qu'un aboutissement car il n'est jamais terminé, mais plus on avance et plus on se sent serein...

Caroline

Voir également :
- l'équilibre acido-basique
- les fruits acides : acidifiants ou alcalinisants ?
- les crises de guérison


NB : Je ne suis pas médecin. Je n'ai aucun diplôme de médecine, ni de naturopathie. Ces remèdes sont ceux que je donne à ma famille et que je préconise à mes amis. Ils sont le fruit d'années de recherches personnelles et ont fait leurs preuves, mais il vaut mieux consulter un médecin si les symptômes persistent.

lundi 18 novembre 2013

Fruits acides : acidifiants ou alcalinisants ?

Parce qu'on me pose la question et que ma réponse "ça dépend des gens" ne me satisfait pas, je me penche un peu plus sérieusement sur la question : les fruits acides sont-ils alcalinisants comme "tous les fruits" ou acidifiants ?

photo : Mathurin (avec un gugus masqué caché)

Je n'invente rien, je me réfère à celui qui, pour moi, est une personne d'autorité en matière d'équilibre acido-basique, Christopher Vasey *.

Vous l'avez probablement remarqué, les tableaux qui présentent les aliments par catégorie "alcalinisants" ou "acidifiants" ne sont pas toujours d'accord. On trouve par exemple la tomate un coup dans l'un, un coup dans l'autre. Pourquoi ?

Comprenons d'abord la distinction entre les acides faibles et les acides forts. Les acides forts, c'est simple, sont presque tous issus de la digestion des protéines animales : acide urique, acide sulfurique, acide phosphorique par exemple. L'élimination de ces acides demande un travail considérable à l'organisme, et, d'ailleurs, cette capacité d'élimination est limitée. Par conséquent, l'excédent d'acides forts s'accumule, il est stocké dans l'organisme.

En ce qui concerne les acides faibles, ils sont surtout produits par la consommation de produits végétaux. Ces acides (acide citrique, acide oxalique, acide pyruvique, acétylacétique...), une fois dans notre organisme, sont oxydés, puis éliminés par la voie gazeuse via les poumons : par la respiration.
Contrairement à l'élimination des acides forts, celle en acides faibles est illimitée, mais mais mais... inégale selon les personnes. Et c'est là que nous trouvons la réponse à notre question : certaines personnes (peu nombreuses) présentent une faiblesse métabolique face aux acides faibles. Ce sont les personnes qui ont une faible activité enzymatique, autrement dit qui ne produisent pas assez d'enzymes hépatiques et pancréatiques. C'est pourquoi le citron sera alcalinisant pour la plupart des gens, mais acidifiant pour ceux qui ont cette faiblesse métabolique face aux acides faibles et dont l'organisme n'arrive pas à oxyder les acides du citron.

Christopher Vasey insiste donc sur une 3ème catégorie dans le tableau de l'équilibre acido-basique : en plus de la liste des aliments acidifiants et des aliments alcalinisants, il donne la liste des aliments acides qui seront consommés avec précaution par les personnes souffrant de faiblesse métabolique face aux acides.

Voici sa liste des aliments acides (et donc, soit alcalinisants, soit acidifiants, selon les cas) :

  • les fruits pas mûrs
  • les fruits acides (groseilles, cassis, framboises, fraises, agrumes, certaines pommes, certaines cerises, certaines prunes, certains abricots...)
  • le melon et la pastèque
  • la tomate, la rhubarbe, l'oseille, le cresson
  • le petit-lait, le lait caillé, le kéfir de lait, le fromage blanc frais
  • la choucroute et les légumes lacto-fermentés
  • le vinaigre

Mais alors... Comment savoir si l'on fait partie des gens qui oxydent mal les acides faibles ?

Vasey propose d'en faire le test soi-même : manger beaucoup d'aliments de cette liste sur 1 ou 2 jours, et vérifier les symptômes. Si les douleurs habituelles augmentent, si les problèmes de peau s'intensifient, si la fatigue s'accumule... alors ces aliments sont acidifiants pour la personne.
Si rien ne se passe (ou je dirais, si les symptômes s'atténuent du fait de l'alcalinisation apportée), alors ces aliments sont alcalinisants.

Voici donc la réponse de Christopher Vasey à la question sur les fruits acides : ils ont un effet différent selon qui les consomme. Et pour savoir s'ils sont bons pour nous ou mauvais, il n'y a que nous pour en faire l'expérience et en tirer une conclusion.

Je comprends que cette réponse ne soit pas satisfaisante pour certaines personnes qui sont un peu perdues. En matière de santé, nous avons été éduqués pour ne faire confiance qu'au médecin, qu'aux livres écrits par des "spécialistes", nous avons été matraqués par des informations effrayantes à la télévision, et ainsi, depuis trop longtemps, nous avons perdu l'instinct et la confiance en nous-mêmes.

J'aime néanmoins cette approche empirique. J'aime qu'on me dise de me prendre en main, de tester, d'essayer, de m'écouter, et de ne pas attendre des listes d'aliments "autorisés" ou "interdits". J'aime cela, car je me sens plus autonome et plus responsable. C'est un peu ce que je souhaite transmettre via ce blog :  il faut réapprendre à s'écouter. Il faut essayer, observer, éventuellement prendre des notes sur ses expériences, mais toujours s'affranchir des fameuses listes. Et à la base : se faire confiance.

Caroline

* un livre, entre autres : L'équilibre acido-basique, source de bien-être et de vitalité, Christopher Vasey, éditions Jouvence

PS : voir également
l'équilibre acido-basique
- l'acidose et les maladies
- les crises de guérison

jeudi 14 novembre 2013

Tendres tartelettes (crues)


Tartelette au chocolat
photo : Takaya, avec un bon appareil-photo manuel, des leçons au compteur,
et un talent  naturel donc totalement dénué de mérite.



Tartelette au citron
photo : Caroline, avec un appareil-photo automatique,
sans aucune leçon ni aide technique,
mais des efforts titanesques donc forcément méritoires.


Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas réalisé un petit dessert !
Un jour, j'ai eu envie de m'amuser à nouveau avec les infinies possibilités de la pâtisserie crue. Mais je n'avais pas envie d'y passer du temps, il fallait donc que ce soit simple, rapide, mais bon.
Vous allez voir, je crois que j'ai rempli mon contrat.

La pâte est constituée de 3 ingrédients, dont 1 facultatif.
La garniture est constituée de 2 ingrédients de base, et de l'ajout d'1 autre, optionnel et interchangeable.
Je pose 2 et je retiens 1, d'après mes calculs nous avons un total de : 4 ingrédients de base, et 2 que l'on peut zapper. Pas mal non ?
Si l'on ajoute le temps que ça prend, à savoir 5 minutes de mixage, et 7 minutes et demie de montage, et que l'on divise le tout par l'âge de ma grand-mère, je crois que je peux classer cette recette dans la catégorie "facile et rapide".

Bon, assez de maths, passons aux choses sérieuses :

Les ingrédients (pour 4 tartelettes) :

  • Pâte
    • 80g de dattes
    • 80g de noix de cajou
    • 10g de graines de chia (facultatif mais ça apporte des oméga 3 qui m'intéressent)
    • 1 ou 2 cuillères à café d'eau

  • Garniture
    • 1 banane moyenne
    • le jus de 2 citrons (pour les tartelettes au citron) ou du cacao en poudre (pour celles au chocolat)
    • 1 cuillère à café de psyllium

Réalisation :

Commencer par la pâte : mettre les dattes et les noix de cajou dans le robot. Réduire en poudre un peu collante. Ajouter le chia, mixer à nouveau. Puis ajouter un tout petit d'eau et remixer, de manière à obtenir un pâte collante.
Déposer cette pâte en boule dans un film alimentaire, le fermer, et laisser durcir au frigo au moins une heure (ou plus, jusqu'à une nuit ou une journée).

Sortir la pâte du frigo, la couper en 4 portions. Façonner un fond de tarte avec chaque morceau de pâte. Voici comment je m'y suis prise :
J'ai recouvert 4 petits pots (ça marcherait aussi avec des verres) renversés de film alimentaire, puis j'ai posé une boule de pâte sur chacun, et j'ai aplati et donné forme à la pâte.


Replacer au frigo le temps de préparer la garniture.

Pour la garniture, mixer la banane avec le psyllium dans le robot (personnellement, je m'épargne bien du travail de nettoyage : après la première opération, je ne lave pas mon robot et je le mets au frigo jusqu'à ce que je sois prête pour faire la garniture). Ajouter soit le jus de citron soit le cacao, et mixer à nouveau.

Sortir les fond de tartelettes du frigo, les décoller de leur support, les placer dans les assiettes de service, et les remplir avec la garniture.

Prendre en photo avec plus ou moins de succès et de mérite, et manger !

Caroline

mardi 12 novembre 2013

Le Trivial Pursuit des conjugaisons

Le jeu des 7 familles des conjugaisons, c'est bien, mais il faut changer parfois ! Alors j'ai créé ce jeu de plateau, calqué sur le principe du classique Trivial Pursuit : l'objectif est ici de ramasser toutes les pièces d'un puzzle que l'on reconstitue au fur et à mesure des gains, tout en passant par des cases de couleurs qui posent des questions de conjugaison.


Ce concept peut bien entendu s'adapter à tous les temps grammaticaux, il suffit de décider au début quel temps on va travailler. En ce qui nous concerne, pour le moment, Eugénie n'en est qu'au présent.

Les couleurs reprennent mes couleurs de groupes verbaux : violet pour le 1er groupe, rouge pour le 2ème, jaune pour le 3ème, et orange pour les auxiliaires. Mes vignettes-questions respectent donc ces couleurs.

Les cases numérotées indiquent la pièce que l'on gagne. Chaque puzzle est donc découpé en 9 pièces.




J'ai choisi des tableaux parce qu'Eugénie aime beaucoup l'art, mais j'aurais pu prendre n'importe quelle image évidemment. Vous pouvez donc vous amuser à choisir les images en fonction des goûts de l'enfant, ou pourquoi pas découper de jolies cartes postales en 9 pièces de puzzle. N'oubliez pas numéroter les pièces au dos, c'est ce qui fait l'intérêt de la course !


Règles du jeu :

  • Chaque joueur reçoit un pion (une figurine Lego chez nous) et choisit une image. On a également besoin d'un dé.
Moi j'ai l'aventurière pas aimable, Eugenie a la star blondasse,
et Mathurin a le débile du milieu.
  • Pour commencer, chacun se positionne sur une case-numéro de son choix (sans pour autant gagner la pièce correspondante de son puzzle !).

  • Le premier joueur lance le dé, et avance où il veut, en fonction du chiffre indiqué par le dé. Il arrive sur une couleur, et doit piocher une vignette-question de cette couleur. 
    Mathurin avait préparé des petites boîtes en lego
    pour placer les vignettes-questions.


     



  • Qu'il réponde juste ou non n'influence pas sa progression : l'enfant est là pour apprendre tout en s'amusant, pas être sanctionné sur ce qu'il ne sait pas. Chez nous, Eugénie a parfaitement le droit de consulter ses roues de conjugaisons si elle le souhaite.
Ça rigole pas. La blondasse et le débile casqué
en sont venus aux armes.

  • C'est au tour du joueur suivant, et ainsi de suite.
Les vignettes utilisées sont placées devant chaque boîte.

  • Quand un joueur arrive sur une case-numéro, il prend la pièce de son puzzle qui correspond à ce numéro.

  • Le gagnant est celui qui a reconstitué son puzzle le premier.
Vaiqueur : le gugus masqué

Suivi de : la diva hystérique

Bonne dernière : l'aventurière mal b...isouillée


Vous trouverez ici le matériel suivant :

Je vous conseille vivement de plastifier le tout pour un usage plus facile et plus durable !

Caroline

lundi 11 novembre 2013

Kabocha à la japonaise

photo : Mathurin


Allez, vous avez tous fait les courses pour réaliser le goma-dare de l'autre jour, donc vous avez les ingrédients à la maison. Le shoyu et le mirin.
Ah... sauf que vous n'avez pas la kabocha. La kabocha, c'est une courge japonaise (Japanese pumpkin), ou plus généralement asiatique. Bien orange à l'intérieur, bien verte à l'extérieur, vous avez quelque chose qui s'en approche chez vous ? Il semblerait que le potimarron remplisse correctement le rôle de doublure dans les pays où la kabocha n'existe pas sur les étals des marchés. Dont acte et au boulot parce que c'est la pleine saison.

Cette préparation japonaise est vraiment un délice. On ne la sert pas en plat principal, mais comme accompagnement, un petit side dish qui fait plaisir au palais et qui apporte bien des nutriments intéressants : plein plein de beta carotène, du fer, du potassium, de la vitamine C, des vitamines B... Un bonheur.

photo : Mathurin


Ingrédients :

  • 1/2 kabocha (ou potimarron) bio, car on va conserver la peau
  • 1 toute petite cuillère à café de sucre *
  • 1 cuillère à soupe de mirin
  • 2 cuillères à soupe de shoyu
* Petite note sur le sucre dans cette recette :
Comme nous sommes totalement déshabitués du sucre, j'en mets vraiment très très peu. De plus, j'utilise du sucre de coco qui a l'avantage de présenter un index glycémique bas (bien plus bas que l'index glycémique du sucre blanc, du miel, du sirop d'érable et compagnie). Mais bien entendu, à vous de choisir votre sucrant : à vous, également, d'en adapter la quantité selon vos papilles et vos critères nutritionnels.
Culinairement parlant, plus vous mettrez de sucre, plus le "jus" se transformera en sirop. Comme je sucre trèèès peu, mon sirop n'est pas très épais mais cela nous convient très bien.

Réalisation :


La kabocha crue, c'est dur, vraiment dur (par contre je n'ai jamais cuisiné le potimarron). Impossible d'y planter un couteau pour la découper en morceaux ! Alors je la passe 10 petites minutes à la vapeur, comme ça, entière : une marmite, une marguerite dans le fond, de l'eau, je pose ma kabocha sur la marguerite, et je fais chauffer. La kabocha ne va donc pas cuire 10 minutes car l'eau met un certain temps à monter en température, mais cela suffit pour qu'une pointe de couteau s'enfonce de quelques millimètres dans la peau. À partir de là, c'est bon, on peut couper la kabocha sans se couper un doigt. 
En fait on ne fera que se brûler au 2ème degré parce que c'est très chaud, mais pour ça j'ai une solution : on laisse la kabocha tiédir... Trop fort, n'est-ce pas ?

Ensuite, on vide les pépins, et on découpe notre citrouille en morceaux pas trop petits (2 cm de côté environ) sans enlever la peau. On les place au fond d'une casserole de manière à ce qu'ils soient tous à plat au fond (choisir la taille de la casserole en fonction de la quantité de kabocha), et on recouvre d'eau aux 3/4. Ah oui, peau vers le bas.


On commence à faire cuire à feu moyen et pendant ce temps, on prépare la sauce : shoyu + mirin + sucre, qu'on verse alors sur la kabocha. On couvre le temps que l'eau arrive à petite ébullition, puis on enlève le couvercle de manière à ce que l'eau s'évapore et que le sirop se forme.

photo : Mathurin

C'est prêt quand une lame de couteau ou une pique en bois s'enfonce facilement dans un morceau de kabocha. Attention, ça devient fragile à manipuler ! Faire bien attention à ne pas casser les morceaux au moment du service, et terminer en versant le sirop par dessus.

Caroline


jeudi 7 novembre 2013

Quelles bananes ces serpents !

(Par Mathurin)



Voici les petits serpents-bananes qui dévorent les petits enfants pas sages pour le petit-déjeuner ou pour le petit gouter après l'école. [Je sais, je sais, y'a plein de "petits" mais que voulez-vous ? Ça va bien avec le texte.]

Vous devez vous demander comment on convoque ces monstres des entrailles de la Terre... C'est très très dangereux... Vous pourriez vous tuer en préparant la recette. Et même si vous survivez, les monstres-bananes vous mangeraient !

Alors il faut, pour un serpent-banane :
  • 1 banane
  • du beurre d'amande
  • des raisins secs
  • 1 amande
  • des graines de courge
  • des éclats de cacao cru

Alors, vous prenez une banane. Vous l'épluchez, et vous la coupez dans la longueur avec votre couteau de la mort, [avec plein de sang bien sur !]. Et puis, vous tartinez du beurre d'amande sur une tranche de votre reptile. Après l'avoir tartiné, vous posez des raisins secs sur le beurre d'amande. Après ça, vous reposez l'autre moitié du reptile sur la moitié tartinée. Pour faire la langue, mettez l'amande au bout, comme sur les photos. Et vous mettez les graines de courge sur le dos si vous voulez faire des écailles et rendre votre serpent-banane encore plus fort. La dernière touche : mettez 2 éclats de cacao cru pour faire les yeux perçants !










Et voila ! Vous savez désormais comment convoquer un monstre-banane !

Mathurin

[Note : si vous avez bien suivi la procédure, le serpent-banane vous obéira dans votre estomac !]