lundi 25 novembre 2013

Les crises de guérison

photo : Mathurin


On les appelle différemment en français : les crises d'élimination, ou les crises de détoxification. Mais j'aime vraiment mieux le mot anglais qui est healing crisis. Je trouve l'expression beaucoup plus prometteuse et encourageante, alors j'adopte la traduction littérale en "crise de guérison".

Dès qu'on modifie un tant soit peu son alimentation - vers une alimentation plus physiologique évidemment - on expérimente ces crises de guérison de manière plus ou moins forte. Il est donc essentiel, indispensable de savoir à quoi s'attendre et de comprendre le processus que l'on met en marche, sinon on court au doute, et au pire à la peur.

3 points à savoir impérativement

1) La première chose à comprendre est que l'on appelle détoxificiation tout changement alimentaire vers une alimentation plus physiologique et moins chargée en toxiques (producteurs d'acides). Donc, pour un habitué au steak-frites quotidien (allez, alterné, pour changer, avec une assiette de spaghettis bolognaise), le simple fait de diminuer la quantité de viande quotidienne et de consommer des pommes de terre au four à la place des frites ou du pain sera de la détoxification. De la même manière, un lacto-végétarien qui arrête de manger du fromage entame une détox.
Bref, il peut y avoir détoxification à tous les niveaux, selon toutes les habitudes alimentaires, du moment que l'on diminue la part de toxiques et que l'on augmente la part d'aliments physiologiques.

2) Ensuite, si l'on poursuit dans cette voie, on va assister à une perte de poids. Cette perte de poids est tout à fait normale, car elle correspond à la perte d'eau ou de graisse dans lesquelles notre organisme diluait les toxines (les acides) afin de les rendre moins agressives.
Si l'on apporte moins de toxiques au corps, la nécessité de les stocker diminue. Et donc, selon les personnes, l'œdème disparaît ou les bourrelets fondent. C'est important à comprendre lorsqu'on est, au départ, pas très épais : il n'y a pas lieu de s'inquiéter, c'est normal. Et ça peut faire une bonne motivation pour ceux qui cherchent désespérément à maigrir !

3) Nous voilà donc au stade où nous avons libéré les toxines. Mais le travail n'est pas terminé, et là, les choses sérieuses commencent ! Car il faut encore les éliminer, ces toxines... Et c'est certainement le plus difficile, malgré ce qu'on peut en penser...
La voie de sortie la plus évidente : les principaux émonctoires, reins et intestins. Or de nos jours, avec notre alimentation "moderne", nos émonctoires sont dans presque tous les cas saturés. Que l'on aille à la selle tous les jours ne veut pas dire que nous éliminons bien malheureusement. Nos intestins sont engorgés par une colle dûe au gluten qui d'une part en réduit le diamètre intérieur et qui d'autre part retient toutes les toxines... Les matières que nous éliminons ne sont même pas comparables à tout ce que nous retenons et qui nous asphyxie...
Bref, les émonctoires sont saturés. Les toxines qui viennent d'être libérées par tous nos efforts vers une alimentation plus physiologique sont remises en circulation dans l'organisme, mais n'en sont pas pour autant évacuées...


Par expérience

Et maintenant je vous raconte quelques petites histoires vécues. J'ai en effet assisté à plusieurs crises d'élimination qui, pour la plupart, sont rentrées dans l'ordre très vite.
Par exemple Eugénie. Elle avait 3 ans, et un jour elle me fait une belle poussée de boutons. J'étais un peu affolée de voir tous ces boutons partout, qui la démangeaient comme pas possible... Il m'a fallu deux heures, mais j'ai fini par avoir l'intuition de l'engorgement par des toxines. Je lui ai alors fait boire une très grande quantité d'eau, et après un gros pipi sur le canapé suivi par d'autres où il fallait, les boutons ont disparu, soit en à peu près 2 heures. L'eau avait fait son travail de drainage, les reins avaient pu travailler correctement, et les toxines avaient fini par accepter de sortir non par la peau (un émonctoire certes, mais moins direct) mais par les reins.
Autre expérience : je me suis levée un jour très très fatiguée. Sans raison apparente, après une bonne nuit. Mais vraiment fatiguée. Là encore il m'a fallu un peu de temps pour que je comprenne ce qui m'arrivait : un trop plein de toxines relâchées dans mon organisme. Alors j'ai bu, beaucoup, et en l'espace de très peu de temps (après avoir uriné, car tant qu'on n'a pas uriné on réagit encore aux toxines), je me suis sentie à nouveau parfaitement en forme.


Les symptômes les plus courants des crises de guérison

On pourrait encore citer de nombreux exemples de symptômes qui disparaissent ainsi très vite quand on diminue l'apport de toxiques pour s'orienter vers une alimentation plus physiologique. Des symptômes qui peuvent être inquiétants si on ne comprend pas ce qui se passe, qui peuvent nous inciter à prendre des médicaments et/ou à courir chez le médecin alors qu'on pourrait faire sans :
- diarrhées
- douleurs musculaires, céphalées
- nausées
- insomnies, anxiété
- nez bouché / nez qui coule
- douleurs musculaires
- grosse fatigue
- éruptions cutanées diverses (avec ou sans démangeaison / type acné / plaques rouges etc...)
Tout ceci est relativement facile à traiter lorsque l'on sait de quoi il s'agit : les signes qui indiquent que l'on est sur le chemin de la guérison, et non des "allergies, des "carences" ou autres. Buvez beaucoup d'eau, soutenez les émonctoires avec des plantes (reins, intestins), prenez du psyllium, et écoutez-vous : reposez-vous.


Mais parfois, ça va trop vite...

Toutefois, il arrive que les symptômes sont tellement gênants que l'on ait besoin d'une aide médicale. Je vais vous parler du cas de ma maman qui est allée assez loin dans les manifestations.

Elle a décidé d'arrêter lait et gluten du jour au lendemain cet été. Le premier mois a été une période de grâce, c'était formidable, elle avait la pêche, elle a perdu du poids, elle n'avait plus sommeil après le déjeuner, elle dormait super bien la nuit, et même, ses doigts tordus par l'arthrose ont presque repris leur forme de doigts de jeune fille ! Bref, le bonheur.
Mais... un jour, une otite externe s'est déclarée. Qui a caché une otite interne. Aucun remède naturel n'a été efficace*, elle a dû prendre des antibiotiques, qui eux-mêmes n'agissaient pas... Puis un kyste sur la racine d'une dent est apparu... À nouveau des antibiotiques, et une intervention chez le dentiste... Sitôt opéré, sitôt revenu, le kyste, enfin plutôt 2 kystes ! Ajoutez à tout ça une sortie d'herpès, et encore des médicaments...
Un jour, elle discutait avec une amie et racontait ses changements alimentaires. Et l'amie s'est exclamée ce qui vient à l'esprit de tout le monde dans ces cas-là : "À quoi ça sert ? Ça ne t'a pas empêchée de tomber malade et de ne pas en sortir !" !
Alors forcément, si on n'est pas conscient de ce qui se passe réellement dans l'organisme, forcément... on doute... et on a peur.

Je vais donc expliquer ma compréhension personnelle de ce qui s'est passé pour ma maman, et ce qui se passe, selon moi (suite à mes lectures, mes recherches et mes expériences) dans tous les cas similaires.

D'abord, elle a entamé son changement alimentaire trop vite. Alors d'accord, elle a bien vu son sommeil et la forme de ses doigts s'améliorer, normal : elle cessait de prendre des neuroexcitants, donc elle se sentait plus sereine et dormait mieux. De plus, les toxines qui s'étaient depuis des années et des années accumulées dans les articulations de ses doigts en avaient été dégagées, et les tissus lésés, grâce aux apports désormais physiologiques via la nourriture, avaient guéri.
Mais les toxines n'avaient pas été éliminées, et restaient en circulation dans sa lymphe. Je la connais, elle buvait très peu, parce que "ça me fait gonfler". Or on l'a compris, œdème = manière qu'a le corps de répondre à une accumulation de toxines, l'eau les diluant et les rendant moins agressives. Donc elle n'éliminait pas du tout les toxines qu'elle avait libérées, alors son corps a tenté de les stocker à nouveau quelque part, un coup dans l'oreille (inflammation = engorgement par les acides), un coup dans la peau (toute manifestation cutanée est une tentative désespérée du corps pour éliminer des toxines), un coup dans les dents (un kyste est encore un amas de toxines, toute infection est due aux déchets).
Et voilà, c'était allé trop loin, elle a eu besoin de médicaments pour soulager les douleurs. Or qui dit médicaments dit apport supplémentaire d'acides, qui vont à nouveau engorger le système.
J'ai au moins réussi à la faire boire plus, ce qui a permis de relancer les reins qui étaient complètement bloqués.

Mon analyse de son expérience est qu'elle aurait dû aller beaucoup moins vite dans son changement alimentaire (je dis ça maintenant, mais quand elle a commencé je n'avais pas encore étudié ce processus, je n'ai donc pas pu l'accompagner comme je le ferais maintenant). Supprimer les produits laitiers et le gluten, oui, mais sans doute pas les deux en même temps ! Ou alors les deux en même temps, mais en les diminuant progressivement, pas en stoppant leur consommation du jour au lendemain.
Elle aurait également dû boire beaucoup plus dès le début, afin de soutenir les émonctoires que sont les reins. Plus tard dans son processus, elle a commencé à prendre des plantes qui favorisent l'élimination par les reins. Si j'avais su c'est dès le début (ou même avant d'entamer son changement alimentaire) que je lui aurais conseillé de les prendre.


Pourquoi toute cette peine ?

Elle le sait, je le lui ai dit, elle n'est pas encore sortie de l'auberge... D'autres crises de guérison l'attendent. Mais elles seront moins fortes, moins violentes, et moins nombreuses si elle continue de boire en quantité suffisante et de prendre ces plantes qui soutiennent l'activité de ses reins. Le chemin est long mais elle est dans la bonne direction, et au moins, elle peut répondre à son amie : "Je ne suis pas malade, j'élimine mes déchets".
Son amie lui répondra peut-être : "Mais pourquoi toute cette peine alors que tu te sentais bien avant ?". Et là, j'espère que ma maman saura lui répondre : "Parce que j'ai pris conscience que j'avais en moi comme une bombe à retardement. J'accumulais les toxines depuis des années, cet engorgement se manifestait par des petits maux auxquels, faute de mieux, j'avais fini par m'habituer : arthrose dans les doigts, mauvais sommeil, œdème, quelques kilos en trop, angoisses passagères, rhumes en hiver et rhume des foins au printemps... Alors oui, je faisais avec. Mais un jour, la coupe aurait été pleine, et j'aurais pu déclarer une maladie bien plus grave. Par exemple une arthrose généralisée, puisque j'en avais déjà dans les doigts, car l'arthrose est une maladie dégénérative (destruction du cartilage par les acides) qui s'étend par nature. Ou pire encore...".


photo : Mathurin


Conclusion
Quand on se nettoie de l'intérieur, ça doit bien finir par "sortir" ! Et si ça ne peut pas sortir par les émonctoires, ça sort en symptômes pas drôles, et c'est jugé par les autres comme des "problèmes" ou des "maladies".

Toujours dans le cadre de mes expériences qui m'enseignent ce qu'il en est réellement, j'avoue ne pas avoir vécu de "crises de guérison" aussi violentes. Simplement parce que j'ai procédé aux changement alimentaires de ma famille sur... des années. Oh, un coup de fatigue par ci, des boutons par là, mais c'est tout.
Et si j'ai été si progressive, ce n'est pas par prudence ! C'est parce que je découvrais la nutrition de manière graduelle, et que j'acceptais lentement la toxicité de certains produits que j'utilisais quotidiennement, c'est tout. C'est le reflet du chemin de mes recherches et expériences. Et c'est tant mieux car on ne fait pas la course sur ce chemin, l'important c'est d'être dans la bonne direction.

Je vous souhaite un chemin paisible à votre rythme.

Caroline

* Je pense aujourd'hui que si elle avait bu en très grande quantité dès la toute première sensation "étrange" dans son oreille, on aurait limité l'inflammation, donc la douleur, et les massages auraient été plus efficaces. Elle ne pouvait les faire à cause de la douleur externe.

NB : Je ne suis pas médecin. Je n'ai aucun diplôme de médecine, ni de naturopathie. Ces remèdes sont ceux que je donne à ma famille et que je préconise à mes amis. Ils sont le fruit d'années de recherches personnelles et ont fait leurs preuves, mais il vaut mieux consulter un médecin si les symptômes persistent.

14 commentaires :

Anonyme a dit…

Bonjour, très interressant ton article, c'est gentil de donner ainsi tes observations.
Suite à ce que tu racontais sur vos petits déjeuners, intriguée, j'ai écouté l'interview d'Irène Grosjean et j'ai essayé ! et c'est vrai, je n'ai pas faim !
Nous mangeons sans gluten et sans laitage (sauf lorsque nous sommes invités) depuis longtemps déjà. Penses-tu que si je mange beaucoup plus de fruits je vais avoir des "crises de guérison ".
Je suis très interéssée par le rapport nourriture/santé.
Nicmo

deedeen a dit…

Bonjour, tout d'abord merci pour ton blog que je suis depuis quelques semaines grâce à Makanai. Ton cheminement est très intéressant, il me fait m'interroger sur nos habitudes, mais là cet article en particulier me fait rebondir sur quelque chose qui me "fait peur" depuis que moi aussi je fais des recherches et que je lis sur l'alimentation et la santé.

Dans les symptômes de ces crises de guérison, tu cite la perte de poids... Or je ne peux pas me permettre de perdre du poids, le mien est déjà trop bas (IMC de 16.8). Du coup vraiment j'hésite à changer mes habitudes alimentaires. Ce qui est bête, car pour garder mon poids actuel, je suis tout le temps en train de manger, et pas des aliments très sains... Biscuits, chocolats, tartines, etc...

Pense-tu que même avec mon petit poids, je risque de perdre quelques kilos?

Unknown a dit…

Bonjour Nicmo,
Il n'est pas obligé que tu aies des crises de guérison, ou alors elles peuvent très bien passer inapercues ou être mises sur le compte d'autre chose : une baisse de moral peut être une crise de guérison, due à des modifications intestinales, mais si ce jour-là il ne fait pas beau, c'est plus facile de se dire que c'est à cause du temps. Or plus on est détoxifié, plus on "supporte" les éléments extérieurs qui sont source de stress, tristesse etc, tu comprends ce que je veux dire ?
Ensuite, tu manges sans gluten et sans lait, tu es habituée depuis longtemps, donc tu as amorcé le chemin vers la détoxification depuis un moment déjà. Consommer plus de fruits est évidemment la poursuite du chemin : on n'est JAMAIS entièrement détoxifié c'est impossible, puisque le simple fait de vivre produit des toxines ! La digestion, le métabolisme général produisent des déchets qu'il faut éliminer. C'est donc jamais fini... surtout dans notre monde pollué...
Tout dépend aussi des autres toxiques que tu consommes éventuellement (sucre, protéines animales, excitants...).
Donc : oui tu peux faire des crises de guérison, mais elles peuvent être très douces, c'est fort possible !

Unknown a dit…

Bonjour Deedeen,
Alors oui, la perte de poids est envisageable et se produit même à tous les coups quand on mange plus physio. Mais, si tu y vas doucement, très doucement, elle se fera très progressivement et surtout surtout, dis-toi que ce que tu perds, c'est ce qui emprisonne les toxines. Alors réflechis : soit tu continues comme ça (biscuits, chocolat, tartines comme tu le dis) et tu gardes les toxines en toi (au risque que ça explose un jour en "maladie grave" ou maladie de dégénescence...), soit tu détoxifies en douceur pour une vitalité et une santé sur le long terme.
Pour en revenir à mon expérience, je suis moi-même un poids plume mais j'ai bien plus la forme et la santé que quand j'avais mes 3 kilos en plus (qui déjà, dans nos standards "habituels" n'étaient pas en trop).
Qu'est-ce qui donne "des formes" ? La graisse, l'œdème, ou le muscle. La graisse et l'œdème ne sont pas physiologiques, ils sont là uniquement pour noyer les toxines qui n'arrivent pas à sortir. Donc on n'en veut pas. Quant au muscle... il faut juste se mettre au boulot et faire du sport adapté à ce qu'on recherche (du volume).
Conclusion : quand on s'oriente vers une alimentation physiologique, on perd ce qui ne sert à rien (sauf à limiter l'acidose qui elle-même ne devrait pas être là), et il reste ce qui est utile seulement.
Donc, oui, je pense que tu as tout à gagner à manger plus physio, en y allant tout doucement et en faisant un peu de sport (même moi, anti-sportive de naissance, m'y suis mise !). Ce que tu perdras ce n'est rien d'essentiel, c'est au contraire du poison...

Anonyme a dit…

Grand merci de prendre le temps de répondre. Tu sais, moi aussi je chemine...sans prise de tête !!! mais c'est très interressant, surtout face aux propositions alimentaires actuelles ! et je cuisine, avec plaisir.
Ah oui, je voulais te demander puisque tu habites au Japon, que penses-tu du soja ?
Bonne fin d'après-midi.
Nicmo

Unknown a dit…

Alors le soja, on en consomme essentiellement via le tofu (de moins en moins), le tamari (qui remplace désormais chez nous le shoyu qui contient aussi du blé), et le miso.
La raison pour laquelle je diminue le tofu est qu'il ne s'agit pas d'un produit fermenté, par conséquent il contient encore tout l'acide phytique (un inhibiteur d'enzymes) du soja que le trempage et la fermentation annulent.
Par contre, le miso et le tamari, presque quotidiennement mais en petites quantités (le tamari est un condiment, et le miso il en faut peu dans la soupe du même nom !).
Et bio, cela va sans dire ;o)
Bonne journée a toi !

Anonyme a dit…

Et le yaourt de soja, il est fermenté ou non? Taia

Unknown a dit…

Oui Taia, mais je ne sais pas, je ne sens plus du tout le tonyu (lait de soja, donc non fermenté) et les yaourts de soja, malgré la fermentation. Je la trouve trop courte, et je trouve qu'avec les yaourts, on ingurgite trop de soja.
Pour info, les japonais n'ont JAMAIS bu le tonyu ni fabriqué de yaourts avec. Ils ne mangeaient traditionnellement que du miso, du natto (grains de soja fermentés) et du shoyu (et du tamari), des produits obtenus après une looooongue fermentation (plusieurs mois voire années).
Je faisais autrefois mes yaourts au soja, mais les pauvres 6-8 heures de fermentation ne me semblent pas suffisantes pour annuler tous les toxiques que contient le soja pour se protéger des insectes et rongeurs.
Tiens, je viens de trouver ça : http://www.global-support-centre.com/bien-etre/dangers-soja-michel-dogna/

Christine a dit…

votre article est tres interessant. J'ai enfin reussi, du jour au lendemain par contre, a supprimer les yaourts et le lait, ainsi que le sucre qui allait avec. je me sens bien mieux depuis, mais le chemin ne fait que commencer. Je viens de chez mon kine qui m'a trouve une allergie en essayant de soulager mes douleurs, et je vais commencer a supprimer le gluten.Je retiens donc que je dois boire beaucoup d'eau, et surtout regulierement! votre experience m'aide. merci

Unknown a dit…

Merci pour votre petit mot Christine. Vous avez amorcé le chemin dans le bon sens ! Surveiller les fameuses crises de guérison, je viens juste d'en expérimenter une chez mes enfants : une grosse diarrhée pour Eugénie (son vieux démon...) et un nez complètement bouché pour Mathurin (alors qu'il n'est pas enrhumé, c'était son vieux problème d'allergie). Ça ne dure pas, et quand on sait que ce sont des crises d'élimination, ou soutient les glandes surrénales (HE ravintsara en massage sur les surrénales dans le dos), on boit plus, et on ne s'affole pas. C'est NORMAL que ça sorte... On n'est pas malade !
Bonne route !

Anonyme a dit…

Hello, merci pour ce billet très intéressant et qui m'a interpellé. Cet été j'ai essayé de me désintoxiquer du sucre. Les 1ers jours j'ai eu des migraines à me taper la tête contre les murs mais j'ai passé cette phase sans craquer. Puis j'ai continué cela pendant près de 3 semaines et je me suis faite peur toute seule. Je ne sais pas si les drogués aux psychotropes sont dans un tel état physique et mental lors de cure de desintox mais je peux le dire aujourd'hui je suis une droguée car j'ai "replongé" et je n'arrive tjs pas au stade de sevrage... Alors que ça me fait du mal à l'intérieur .

Unknown a dit…

Ça peut prendre du temps... Il peut y avoir des ratés, mais il faut y croire. Recommencer. Quand on sait où on va, on a plus de motivation. Mais surtout, vas-y doucement, le but n'est pas de se faire du mal. Ce n'est pas grave si ça prend plus de temps !
Courage

Anonyme a dit…

bonjour
Votre article est tres intéressant car il m a permis notamment de comprendre la raison pour laquelle j ai développé une otite (oreille moyenne) suite à un protocole de détoxination à base de chlorella, ail des ours, et coriandre. ce protocole a succédé à des modifications alimentaires (sans gluten et produits laitiers). Il semblerait donc que cette otite soit la conséquence des ces deux oprérations de détox: modification alimentaire et cure de détox à base de chlorella.
Dois je continuer ma détox à la chlorella et(ou) reprendre une alimentation à base de gluten et laitage? Merci pour votre diligence à me répondre.
cordialement
laurent

Unknown a dit…

Bonjour Laurent,
Je ne suis ni médecin ni naturopathe, mais ce que je peux dire c'est que si j'étais dans ton cas, je ne recommencerais pas le gluten et les produits laitiers. Freiner une détox ne signifie pas réintroduire les plus grands poisons, à mon sens !
Tu peux la freiner en prenant les herbes et algues en moindre grosse quantité.
Mais ce qu'il faut aussi comprendre, c'est que détox = remise en circulation des toxines (on les déloge de là où elles s'étaient installées). Ca ne veut pas dire pour autant ELIMINATION !!! Et je crois que tout est là, en fait : un problème d'élimination. Les émonctoires ne fonctionnent pas correctement, c'est là-dessus que je travaillerais. Psyllium pour l'intestin, plantes pour les reins, sudation pour la peau, activité essoufflante pour les poumons, par exemple.
Personnellement, je trouve que l'élimination des toxines est bien plus difficile que la détox en elle-même...
Bon courage !