lundi 27 janvier 2014

Pour une transition alimentaire

photo : Takaya


Cette année parmi les bonnes résolutions, on place en bonne position celle de s'occuper de soi. S'occuper de soi pour ne plus avoir à supporter ces douleurs quotidiennes, celles qui font dire "bof, j'ai l'habitude, depuis le temps que je vis avec...". S'occuper de soi pour ne plus souffrir d'allergies, pour ne plus tomber malade au moindre coup de vent, pour ne plus tomber au fond du gouffre moral lorsqu'on doit faire face à une difficulté, etc etc. S'occuper de soi pour remettre les compteurs physiologiques à zéro, et jouir, enfin, de la vraie santé physique et spirituelle. Et tout cela va passer par un changement alimentaire.

Toutefois, la théorie c'est bien beau mais ça n'apporte que des promesses, rien de concret. Or s'il est une chose que je voudrais très sincèrement partager, c'est bien notre expérience vécue : comment l'orientation vers une alimentation physiologique permet réellement de changer la donne dans des corps qui semblent pourtant voués à ceci ou à cela à cause de la génétique ou des erreurs du passé.

Avant tout, je me permets de vous demander de (re)lire ces billets, qui justifient le modèle de ma proposition de transition alimentaire :

Je précise que ce que je propose ici comme un programme n'est pas ce que nous avons suivi à la maison en ce qui concerne l'ordre. Pour la simple raison que les changements se sont produits au fur et à mesure de nos "problèmes" à soigner, et donc de mes recherches ciblées. Découverte après découverte, j'ai maintenant une vision plus globale et je peux affirmer, par exemple, que l'arrêt du gluten, qui est intervenu chez nous comme l'un des changements les plus récents, est en fait ce par quoi il faudrait commencer. Sur ce point, c'était mon erreur personnelle de ne pas avoir voulu ouvrir les yeux avant...

Voici donc ce que je ferais et dans quel ordre, si c'était à refaire.

Etape 1 (durée : 3 semaines).
Lors de la 1ère étape j'éliminerais le plus grand des toxiques, le gluten. Et pas progressivement mais radicalement, du jour au lendemain. La raison en est que le gluten est tellement toxique que même consommé en petite quantité, il peut empêcher tout processus naturel et spontané de nettoyage de se faire.
Pourquoi 3 semaines ? Takaya m'a fait lire le livre de Djokovic "Serve to win", dans lequel il présente le changement alimentaire qui l'a profondément transformé, basé sur l'élimination du gluten. C'est pour moi une lecture anecdotique mais je considère ce témoignage personnel comme très intéressant. Djokovic propose d'éliminer le gluten pendant 2 semaines. Or je pense que 3 semaines c'est plus probant : il a été montré dans plusieurs études qu'une habitude se perd ou s'acquiert en 3 semaines.
Donc, pendant 3 semaines, je me contenterais de ne faire que ça : supprimer totalement le gluten (pain, pâtes, pizza, biscottes, biscuits, panure...). Je traquerais ! Et à la place, je mangerais des tartines de sarrasin, des galettes de riz, des pommes de terre, du riz, du quinoa etc etc.

Une expérience possible à la fin de cette étape, conseillée par Djokovic mais à mon sens totalement facultative : le 22ème jour, on réintroduit massivement le gluten. Par exemple, sous forme de pain le matin, de pâtes le midi, et de pizza le soir. Et on observe... Comportement, sommeil, sensations physiques...
Mais cette expérience n'est pas obligatoire, rassurez-vous.


Étape 2 (durée : 2 à 4 semaines)
Suppression progressive des produits laitiers (lait, beurre, crème, fromage, lait en poudre caché un peu partout) et du sucre ajouté.
Je remplacerais lors de cette étape les produits laitiers par des produits au lait de soja, ou, mieux, tous les autres laits végétaux. Quant au sucre, je le remplacerais par du miel (pour les non végétaliens), du sirop d'érable ou d'agave. Ces produits sont une transition, il ne s'agirait pas d'en prendre l'habitude. Je devrais donc essayer d'en diminuer la quantité tout au long des semaines à venir.
Tranquillement, je diminuerais également les excitants : le thé et le café du matin peuvent être remplacés par une infusion de plantes, ou un bouillon de légumes, ou encore une soupe au miso.

Étape 3 (durée : 4 à 6 semaines) :
Pendant cette période, je réduirais doucement les substituts du blé : le petit-déjeuner céréalier serait remplacé par un petit-déjeuner de fruits (avec une boisson chaude ou non excitante).
Je mangerais des fruits en en-cas dans la matinée.
Attention, à partir de là, ça devrait commencer à bouger - si toutefois ça n'a pas commencé avant... c'est le vrai début de la détox !

Les fruits sont des aliments très détoxifiants : du fait de leur très haute et très rapide digestibilité, les fruits ne demandent quasiment pas d'énergie pour la digestion. Par conséquent, toute cette énergie qui est d'habitude nécessaire à la digestion va être récupérée par l'organisme pour s'auto-nettoyer. Et comme la 2ème partie de la nuit et la 1ère partie de la matinée sont chronologiquement consacrées à l'élimination naturelle des déchets, manger des fruits au petit-déjeuner permet de soutenir cette activité normale de l'organisme (au lieu de la bloquer totalement avec des aliments qui demandent beaucoup d'énergie pour être digérés).
De plus, les fruits possèdent des facteurs astringents qui resserrent les tissus et en font sortir les éléments toxiques. En ce sens, les fruits sont particulièrement "agressifs" pour les dépôts toxiques du corps.
Mais déloger les acides n'est pas tout : il me faudrait également bien boire afin d'éliminer les déchets. Et pour cela, je commencerais la journée par un grand verre d'eau à jeun, et je continuerais à bien boire dans la matinée. Plus tard dans la journée, boire ne devient plus aussi important ; je boirais quand j'aurais soif, c'est suffisant.
Le mid et le soir, je garderais les menus habituels (sans les toxiques déjà éliminés évidemment !).

Attention, si elles ne sont pas encore survenues, des crises de guérison peuvent arriver ! Mais je serais prévenue, ce ne seront pas des maladies, mais des crises dites de détoxification, d'acidose, d'élimination : le changement alimentaire vers une alimentation physiologiquement adaptée aura délogé des toxines (des acides) dans mon organisme, qu'il essaiera d'éliminer par toutes les manières possibles. Si mes émonctoires sont engorgés, ça sortira un peu n'importe comment...
Lors de cette étape, je pourrais alors soutenir mes émonctoires : psyllium pour l'intestin, tisanes diurétiques si besoin, en tout cas : boire beaucoup d'eau pour drainer. Parallèlement, je ferais bouger la lymphe (vous savez, ce liquide qui nettoie les cellules de leurs déchets pour les entraîner vers les émonctoires) en faisant un peu de sport, activité qui, si elle entraîne de la sudation permettra également d'éliminer en douceur par la peau.

Étape 4 (durée indéterminée) :
Je m'orienterais vers la vraie alcalinisation.
Je supprimerais en douceur les légumineuses (très acidifiantes) : lentilles, haricots, soja. J'augmenterais drastiquement ma consommation de légumes (très alcalinisants).
Je proposerais lors de cette étape de faire du repas du midi un repas essentiellement constitué de fruits, qui fournissent de l'énergie pour l'après-midi grâce à leur sucre, et de centrer le menu du soir sur les légumes, salades, crudités en tout genre.
Mais je pourrais, bien entendu, ajouter du riz, du sarrasin, du millet, du quinoa, des pommes de terre, bref des féculents sans gluten, si je pense ne pas avoir assez à manger. Mais toujours après les fruits, lesquels doivent toujours être consommés avant tout le reste afin de ne pas stagner dans l'estomac et fermenter (et s'alcooliser !).
Et je n'oublierais pas de consommer une petite portion d'oléagineux (noix, amandes, pistaches...) et/ou des avocats, loin des fruits.

Exemples de repas lors de cette étape :

  • Petit-déjeuner : fruits
  • En-cas : fruits
  • Midi : 
    • fruits (un très grand smoothie, une très grosse salade de fruits, ou une belle compote sans sucre ajouté) suivis de riz et des légumes cuits
    • ou une grosse salade avec des noix ou des graines et des pommes de terre au four
  • Après-midi si besoin : quelques oléagineux
  • Soir : crudités, soupe, légumes cuits, une céréale sans gluten

Je peux dire que déjà, quand j'en suis arrivée là (même si dans la réalité je ne l'ai pas fait dans cet ordre !), je me sentais vraiment mieux sur tous les plans : physique, émotionnel, spirituel. Ma famille a bien entendu suivi le même chemin que moi (d'ailleurs, il a été initié par les problèmes des enfants, puis les décisions de Mathurin, dans un fouillis total par rapport à ce "programme" !) et peut témoigner du bien-être que ces changements ont apportés.

Je me suis écoutée, j'ai observé les réactions de mes enfants et de mon mari. Et surtout, j'ai essayé de ne pas me laisser démoraliser par les crises de guérison qui arrivaient. Si elles avaient été trop nombreuses ou trop violentes, j'aurais ralenti la cadence dans les changements. Mais j'en ai vécu de toute manière.

Les durées des étapes ne sont là qu'à titre indicatif, on peut aller plus vite ou plus lentement, ce n'est pas le plus important. Le plus important, c'est d'être sur le chemin et de marcher dans le bon sens, à son rythme, d'y trouver du mieux-être et du plaisir.
Sur ce chemin, on y rencontre des pancartes régulièrement : la pancarte "doute", la pancarte "ami qui me veut du bien", la pancarte "écart ou tentation", la pancarte "j'en ai marre...", et d'autres encore... Chaque fois, c'est moi qui choisis de m'y arrêter ou non. Je l'ai fait : j'ai douté, j'ai tout remis en cause, j'ai été inquiétée par des manifestations auxquelles je ne m'attendais pas. Mais j'ai choisi de poursuivre le chemin, parce qu'au fond de moi, j'étais convaincue que j'étais dans la bonne direction. Et ça en vaut la peine, je me le dis tous les jours.

Caroline

Note :
Vous noterez que nulle part je ne mentionne la viande, les œufs, ou le poisson. Bon, personnellement, je suis végétalienne, mais dans l'absolu il faut savoir que ce sont des aliments très acidifiants. Cependant, pris en petite quantité et pas tous les jours, ils restent plus adaptés à la digestion humaine que le gluten par exemple. Si vous faites le choix d'en consommer, n'en faites pas votre aliment principal au cours du menu : les protéines animales devraient accompagner les légumes et non l'inverse.

PS : Si ça peut déculpabiliser certains, sachez que quand j'étais étudiante, ma nourriture principale c'était ça (et ce n'est pas une plaisanterie) :

NB : Je ne suis pas médecin. Je n'ai aucun diplôme de médecine, ni de naturopathie. Ces remèdes sont ceux que je donne à ma famille et que je préconise à mes amis. Ils sont le fruit d'années de recherches personnelles et ont fait leurs preuves, mais il vaut mieux consulter un médecin si les symptômes persistent.

mardi 21 janvier 2014

Gâteau poires et dattes, cru et hyper facile

Aujourd'hui je vous présente l'idole d'Eugénie : Kristina, de FullyRaw
La jeune fille est jolie, elle a une sacrée pêche, elle est tout le temps très gaie et rigolote, et ce qu'elle présente est vraiment facile à réaliser et attrayant. Bref, Eugénie est sous le charme de ses vidéos, et elle en sort toujours de bonnes idées. Elle me fait alors des propositions : "on pourrait mettre ceci et cela, remplacer ça par ça, ajouter tel ingrédient...", et au final, nous réalisons notre propre recette adaptée à ce que nous trouvons chez nous et à l'âge de la petite cuisinière.
Voici notre dernière création :

Gâteau poires et dattes 
au coulis de framboise



Ingrédients (pour 4 personnes) :
  • 2 ou 3 grosses poignées de dattes sèches
  • 1 grosse poire juteuse
  • framboises surgelées

Préparation :

- Si elles sont très sèches, faire tremper les dattes dans de l'eau tiède pendant 30 minutes. Sauter cette étape si elles sont plus humides.
- Passer les dattes (égouttées) au mixeur afin d'obtenir une pâte bien collante.
- Chemiser un bol avec du film étirable et appliquer la moitié de la pâte de dattes sur ce film (au besoin, se mouiller les mains si ça colle trop).
- Couper la poire en lamelles, et en remplir le bol tapissé de la pâte de dattes.
- Enfin, terminer par une couche de pâte de dattes.

- Placer au frigo au moins 30 minutes, puis démouler pour obtenir ceci :


- Pour le coulis : mixer les framboises, et verser sur les parts de gâteau.

Notes :
Cette recette fonctionne mieux avec des fruits juteux, qui s'écrasent un peu : poire bien mûre, banane, fraises, pêche, kaki ultra mûr...
On peut donner un petit plus à la pâte de dattes en ajoutant quelques gouttes d'huile essentielle d'orange, de la cannelle ou de la caroube en poudre, ou encore de l'extrait de vanille.

J'aime vraiment ce gâteau qui est très facile à préparer, et très versatile. Il est de surcroît très léger contrairement aux apparences, car il ne contient pas du tout de gras, sous aucune forme (souvent les gâteaux crus sont riches en oléagineux qui rendent le sucre des fruits pénible à digérer).
Comme en plus il est réalisable par des petites mains pleines de bonne volonté, on le fait et on le refait !

Caroline

PS : En bonus une autre petite création d'Eugénie : le cornet de glace tout aux fruits... même le cornet !
La recette de la glace est ici, et celle du cornet ici !


vendredi 17 janvier 2014

Manger (presque) uniquement des fruits et des légumes, est-ce extrême ?

À la maison nous mangeons de plus en plus sans cuisson, ce qui veut dire que nous mangeons de plus en plus de fruits et de légumes, et de moins en moins de produits qui nécessitent une cuisson. Après notre challenge cru des vacances de Noël, personne n'a vraiment eu envie de revenir à la situation d'avant.

Du coup, j'ai beaucoup réfléchi à cette orientation alimentaire. Totalement différente, complètement décalée avec les standards de la société dans laquelle nous vivons. Discuter avec mes proches a également soulevé en moi la question suivante, qu'ils ne se seraient pas permis de le formuler, mais que j'ai senti poindre : est-ce que ça ne serait pas un peu... extrême ?

Image extraite du Livre des grands contraires philosophiques


Pour nous ça n'est même pas à 100% (car nous mangeons du riz ou des pommes de terre tous les jours, et puis nous mangeons régulièrement au restaurant), et ça n'est même pas garanti sur le long terme, c'est la continuation d'une expérience familiale au départ, dans laquelle nous nous sommes tellement amusés que nous ne voulons pas la laisser tomber. Est-ce malgré tout extrême ?

Je commencerais par répondre par une autre question : en quoi, manger des fruits et des légumes, serait "extrême" ?
Eh bien ça l'est, malheureusement, car les standards de notre société ont fait passer ces aliments on ne peut plus basiques au second plan.

Mais ce qui est extrême, en fait, selon moi, c'est l'alimentation toute prête qu'on trouve dans les magasins. Cette production représente énormément aux plans écologique, éthique, et humain.
Ce qui est extrême, toujours de mon point de vue, c'est tous ces gens malades, avec des douleurs partout, en dépression, ou avec un traitement à vie pour ceci ou cela. Ça me rend extrêmement triste.
Je ne juge pas, ce n'est la faute à personne individuellement si on en est arrivés là. Mais je n'ai pas envie que cela m'arrive un jour.

Concrètement parlant, manger cru ça veut dire se simplifier la vie. On utilise moins d'électricité (ok, je fais certaines préparations au déshydrateur, mais sur la plus basse température, cela consomme très peu, et on peut très bien vivre sans déshydrateur). On a moins de vaisselle à faire (inutile de laver un couteau qui a coupé une pomme, il suffit de le rincer ; même chose pour un blender qui a fait un smoothie ou une compte crue).
Je trouve cela moins "extrême" que de devoir gratter un plat qui sort du four dans lequel ça a accroché, et qui glisse entre les mains tant il est gras !
De plus, on mange pas mal avec les mains, c'est amusant et ça limite encore la vaisselle !
Mais ça, c'est à la maison. Ça ne dérange personne, et c'est notre vie.

En réalité, la question sous-jacente à notre interrogation est la suivante : dans la mesure où manger cru (ou presque, ou avoir tendance à aller en ce sens) est totalement en dehors des habitudes de notre société, est-ce que ce n'est pas nous en retrancher ?
La vraie question n'est pas d'ordre pratique, mais d'ordre idéologique. Tout choix de faire autrement que la plus grande partie des gens n'est-il pas considéré comme un acte de rejet ou de rébellion ? Dans cette optique, donc, il est facile de poser cet acte comme extrême, par définition.

Et pourtant, notre choix ne s'affiche pas comme une provocation. On ne défile pas dans la rue, on ne placarde pas sur notre porte notre régime alimentaire, on veut juste manger ce qu'on veut, chez nous !

Alors peut-être que certaines personnes pourraient craindre pour la vie sociale de mes enfants. Ils ont pourtant plein de copains, ils sont à l'aise dans leurs baskets et toujours de bonne humeur. Pour leur santé ? Ils n'ont pas été malades depuis je ne sais combien de temps, Eugénie n'a plus les maux de ventre qu'elle avait avant (dus au gluten et à certains additifs), et ils viennent tous les deux de nous faire une méga poussée de croissance en 2 semaines qui nous vaut de changer toutes les chaussures en même temps (et remonter les selles des vélos).
Alors peut-être que vous avez peur de nous inviter chez vous... Rassurez-vous, dans la mesure où nous ne nous sentons pas obligés de manger le poulet que vous avez préparé pour vous-mêmes (mais ça c'est une autre question), nous contentant des légumes d'accompagnement (bien sûr, cuits, ! si si, vous voyez !), nous serions très heureux de venir.

Le cru n'est pas un crédo. C'est un moyen : pour une meilleure santé, une meilleure humeur, une meilleure adaptation aux aléas de la vie, et une existence plus simple.
Plus simple ! Alors non, je ne peux pas dire que se simplifier la vie soit "extrême".

Et puis demandez à Eugénie ce qu'elle en pense... Elle s'éclate littéralement dans la cuisine depuis qu'il n'y a plus besoin de faire chauffer ceci, cuire cela, attendre que ce soit cuit, surveiller que ça ne déborde pas... que des trucs de grandes personnes (de "vrais cuisiniers" quoi !). Elle s'essaie à plein de mélanges, de compositions parfois un peu hasardeuses mais souvent réussies (par exemple : écrasez une petite banane, coupez des dattes en tout petits-petits morceaux, mélangez le tout, écrasez à nouveau, tassez dans un moule en forme de cœur - important, le cœur - , laissez durcir au frigo, et mangez à la cuillère : délicieux, je vous le promets !).
Elle a passé pas mal de temps pendant les vacances à visionner des vidéos de "recettes" à base de cru. Elle en a réalisé certaines, toute seule (7 ans et demi), pour toute la famille.
Elle fait elle-même des mélanges qu'on met au déshydrateur, ou qu'elle verse dans des moules pour en faire des sorbets.
Et elle vient tous les jours m'aider à préparer le repas.
Elle s'éclate.

Sorbet de poire, par Eugénie
(photo : Takaya)


Je n'aime pas les étiquettes : ni celle de "crudivore" ni celle d'"extrêmiste". Je ne me reconnais ni dans l'une, ni dans l'autre. On mange du riz ou des pommes de terre tous les soirs, on mange cuit quand on sort, on ne se retranche absolument pas de ce qui se passe en dehors de la maison.
La seule étiquette que je reçois c'est celle de "végétalienne", par choix. Le reste... je m'en balance un peu, du moment que ma vie est simple et heureuse, que je m'amuse dans ma cuisine, et que je me régale (un bol de riz avec une umeboshi... c'est trop bon !) !

Caroline

mardi 14 janvier 2014

Chips de brocoli

Une préparation dont nous ne nous lassons pas : des chips de brocoli !

Que faites-vous des pieds de brocoli ? Chez nous, après avoir égrené les bouquets en une semoule verte croquante (avec une mandoline) pour en faire une salade crue, j'émince le pied en lamelles fines (avec la même mandoline !) que je fais mariner avant de les déshydrater.

photo : Mathurin
Marinade :

  • 1 cuillère à soupe de tamari (ou shoyu)
  • 1 petite gousse d'ail écrasée
  • un peu d'herbes de Provence
  • 2 cuillères à soupe d'eau
Verser sur les lamelles de pied de brocoli placées dans un bol, et laisser mariner pendant 1 ou 2 heures, tout en mélangeant régulièrement pour bien imprégner les rondelles.

Étaler sur un plateau du déshydrateur et laisser sécher sur 40 degrés C pendant 6 heures.

Ça se mange sans faim !

Caroline

vendredi 10 janvier 2014

Wraps de fruits



On ne dirait pas comme ça, hein ? Et pourtant, ce ne sont QUE des fruits !

Les wraps sont faits avec des bananes réduites en une purée très lisse au blender (avec un peu de jus de citron pour éviter l'oxydation), purée qui a été déshydratée sur les feuilles Teflex jusqu'à séchage complet. Les feuilles de banane ainsi obtenues restent très souples et font des wraps idéaux, découpés aux ciseaux à la taille désirée.


J'ai choisi de les servir avec des fruits, mais je pense qu'avec des légumes crus comme poivrons, carottes, concombres et une feuille de salade, ça fonctionnerait également très bien au goût.




Il y avait également au menu une glace végétalienne tout-fruit (avec un peu de cacao) que certains ont pris un malin plaisir à ajouter dans leurs wraps.







Miam !

Caroline

mercredi 8 janvier 2014

La sauce tomate du Génie

J'étais enceinte d'Eugénie, et Mathurin avait 3 ans et demi. Quand j'ai su que c'était une petite fille, et comme on avait déjà choisi le prénom, j'ai annoncé un jour à Mathurin : "Le bébé qui est dans mon ventre, c'est une fille. Elle s'appellera Eugénie.".
Je m'en souviendrai toute ma vie... Nous étions à table, il était à ma droite.
Il m'a longuement regardée, avec un air très, très dubitatif...
Puis il a enfin ouvert la bouche, les sourcils froncés, et a demandé très sérieusement : "Comme dans Aladdin ?"
Je suis restée un moment sans comprendre. Et puis j'ai éclaté de rire...
Je crois que ça l'a vexé. Parce que des deux, s'il y en avait un qui méritait qu'on se moque de lui, c'était bien moi, à vouloir appeler mon bébé le Génie !!!

Ensuite, c'est resté quelques temps. Pendant ma douche : "Maman, y a le Zénie qui pleure". Sur le canapé : "Pose le Zénie et viens me faire un câlin.".
Et puis un jour, il a su dire le son "j". La fin d'une époque.
Et puis un autre jour, il a enfin compris que le bébé ça n'était pas "le Génie, il", mais "Eugénie, elle". La fin d'une autre époque.

Eugénie aime beaucoup cette histoire. Du coup, quand elle a préparé cette petite sauce tomate crue elle m'a demandé de mettre "sa recette" sur les Petites Choses, et de l'intituler : "La sauce tomate du Génie".

Voici donc la sauce tomate du Génie, 7 ans et demi et plus d'un tour dans sa lampe. Vous constaterez que côté précision, elle tient plus de sa mère que de son père (cf. la polémique du ménage sur l'houmous familial).

photo : Takaya



Ingrédients (selon l'artiste culinaire) :

  • une bouteille de passata bio
  • des graines de lin (ndlm (note de la mère) : à vue de nez elle a dû en mettre 3 cuillères à soupe)
  • de la poudre d'oignon (ndlm : à vue de nez elle a dû en mettre... beauuuuuuuuucoup ; la poudre d'oignon étant sa dernière lubie elle en met partout)
  • une gousse d'ail
  • du poivre
  • du sel (ndlm : le sel, c'est moi qui dose, et j'ai mis une pincée ça suffit bien)

Préparation :

Elle a tout mis dans le blender, elle a fait "bbbbzzzzzttt", et c'est tout ! 

photo : Takaya

Trop fort, le Génie, parce que c'était vraiment bon. La tomate, l'oignon séché, tout ça c'est de la saveur umami avec un titillement de revenez-y.
On a servi cette sauce crue avec des pommes de terre au four (coupées en forme de frites et cuites à 100 degrés, selon mon principe de cuire à température douce).

Comme il en restait, Eugénie a versé la préparation sur la plaque du déshydrateur (recouverte de la feuille Teflex), l'a parsemée d'herbe de Provence, et hop séchage sur 35 degrés pendant 24h. Ça a donné une petite chose pleine de goût à déguster telle quelle, ou à saupoudrer sur des soupes, des salades.

photo : Takaya


Bravo le Zénie !

Caroline

dimanche 5 janvier 2014

Let's levitate




Hi,

if you follow this blog, you must know that Mathurin has developed an interest for photography.
Since he's in 6th grade he has ben taking photo lessons with class-mates.

Recently, we started levitation photography. We saw photos of a young Japanese artist and almost right after that we were at it...

We started - with no tricks - "indoor":

then also outside:

The concept is quite simple : we levitate ! And we shoot...
No, seriously ... we have to "pose" in the air for the photo so we have to synchronise the moment we are in the air and the shutter.

Here we can start with the 1st lesson Mathurin had.
There are three parameters : sensibility to light (ISO - ASA), opening for the light (Aperture) and shutter speed.
Combining these three elements will "make your photo" - or not ...
Will the picture be over/under exposed ? Will the moving objects be in focus or blurry (It's ok to do blurry if you want to show movement for example) ? Will the image be crisp or grainy ?

In this case we want to freeze our movement so we apply the indications of the young artist: shutter speed under 1/500th -> this will be a constraint.
So once we've fixed the shutter speed we still have to adjust Aperture and ISO. Let's say that with decent daylight we can work around it. At worst, we will use a strobe (flash) if we're indoor.

But here's the thing. There's more than "meet the shutter" in photography. First there will be composition - will the eye of the viewer (you) be guided when watching the photo ?
If I understand well, we have to simplify and adopt the "bias" of the eye. For example you can put the objects you want the viewer to see first on the one third/ two third lines. Putting objects on these lines will also give an impression of movement etc ...

I was just a model in the shoot session but Tim, Mathurin's photo teacher suggested that he (Mathurin) could shoot the next picture from behind.
I realise that for this 2D art form, Tim was thinking in 3D. He saw that the young levitating artist was placing herself in a 3D diorama and then he used his 3D vision to plan the photos - thus seeking how he could simplify the photo.

For this photo I think that's as far as it goes because our diorama is quite basic and has a meaning only for us. This building hallway entrance is familiar to us but will it speak to you ? Probably not, unless we had the pleasure of your visit.


But let's get back to our photos. The next one talks to me because I live in Japan.
After New Year's day, we see traditional floral arrangements of pine and bamboo which symbolize longevity and health. We call them "kado-matsu".

On the photo below, Mathurin asks me to levitate between the two kado-matsu which were at the entrance of a shopping center. Once you get the background on the kado-matsu, you understand that this shopping place does not hold any significance in this picture.
The photo is indicating that I am gently levitating towards the new year and that I am sending you my best wishes of longevity and health !
This is the composition choice of Mathurin with his indications "just fly between here and here" and the indications of Tim. We made only 7 shots, which is not a lot.
So I was only the model however as I saw the photo, I took what it meant to me.

To mean something to you, a photo must touch you - as a human being - your children, your emotions, your symbolism etc ...
The young artist whose photos had "talked" to us is levitating to escape gravity, society's constraints ... an expression of gentleness and freedom.

I was half-surprised when I saw a recent composition of hers where she is staging herself in a textile confection factory. She "escapes" from that reality with her levitation.
Very simple - beautiful.

Thanks for reading and have a enjoy levitation.
Takaya

Lévitons

(par Takaya)

Bonjour,

si vous suivez ce blog, vous devez savoir que Mathurin a un intérêt pour la photographie.
Depuis la rentrée de septembre 2013 il prend des cours de photo avec des camarades de classe.

Ces derniers jours, nous nous sommes photographiés en lévitation. Nous avons vu des photos d'une jeune artiste japonaise et quelques instants plus tard, nous avions sorti nos appareils-photo...

D'abord des essais - sans trucages - "en intérieur"

puis en extérieur également


Le concept est assez simple - on lévite. Et on se prend en photo à ce moment...
Plus sérieusement, passons la première étape : il faut en fait "poser" pour la photo donc synchroniser la position en l'air avec la prise de la photo.

Donc on peut rappeler ici les bases du premier cours de photo de Mathurin.
Il y a 3 paramètres - la sensibilité (ISO / ASA), l'ouverture de l'objectif (Aperture) et la durée d'ouverture (Shutter Speed).
La combinaison de ces 3 paramètres "fait" ce que vous voyez sur la photo - ou pas.
Est-ce que l'image est sous/sur exposée, est-ce que les objets mobiles sont nets ou flous, est-ce que l'image est "tranchante" ou est-ce qu'elle a du grain.

Donc ici nous figeons notre mouvement donc nous suivons les indications de la jeune artiste : vitesse de déclenchement sous 1/500ème de seconde -> c'est une contrainte.
Reste à ajuster l'ouverture et la sensibilité. Disons qu'avec de la luminosité suffisante nous pouvons nous en sortir au pire à l'aide d'un flash (surtout en intérieur).

Mais bon, voilà c'est là où intervient la photographie :
D'abord la composition - est-ce que la photo guide l'œil de la personne qui va la regarder ?
Là si je comprends bien il faut simplifier au maximum, et adopter les "biais" de l'oeil. C'est à dire : poser les objets "importants" sur les "lignes des tiers" par exemple -> donc vous remarquerez que les personnages ne sont pas centrés. Décaler sur les lignes des tiers donne une impression de mouvement etc ...


Je servais de modèle sur cette photo mais Tim, le professeur de photo de Mathurin, lui a suggéré de se placer derrière nous pour la photo ci-dessous.
Je me rends compte que pour sa pratique de la photo (art en 2 dimensions) le photographe peut raisonner en 3 dimensions. Dans cet exercice, il a noté que la jeune artiste qui lévite se place dans un décor en 3 dimensions - un diorama - et il a ensuite imaginé les différentes prises possibles sur cette "lévitation" pour simplifier l'image.

Mais bon, sur cet exercice il faut l'avouer, il n'y a pas plus que ça. Parce que notre diorama est très basique et n'a de sens que pour nous. Cette entrée d'immeuble nous est assez familière mais va-t-elle vous parler ? Sans doute pas sauf si vous nous avez déjà fait le plaisir de nous rendre visite.




Mais reprenons notre série de photos. La suivante me parle parce que je vis au Japon.
Au nouvel an, nous avons des compositions florales traditionnelles à base de pin et de bambou qui sont un symbole de longévité et de santé.
Elles s'appellent "kado-matsu" .

Sur cette photo, Mathurin me fait léviter entre les deux Kadomatsu qui étaient posés à l'entrée d'une galerie marchande, mais fort de la signification de ces compositions florales, vous vous rendez compte que la galerie marchande n'a pas tellement d'importance sur la photo. L'image indique que je vole avec légèreté vers la nouvelle année en vous souhaitant longévité et santé !
C'est le choix de composition de Mathurin avec ses indications "vole entre là et là" et les bonnes observations de Tim. Le tout en 7 prises, ce qui est peu.
Je ne sers que de modèle mais en regardant la photo je prends ce qu'elle signifie pour moi.





Une photo pour vous atteindre doit vous parler en tant qu'être humain - vos enfants, vos émotions, vos symboliques etc ...
La jeune artiste dont les photos nous avaient "parlé" lévite pour s'échapper de la gravité, des contraintes de la société ... une sorte d'expression de légèreté et de liberté.

Je n'étais qu'à moitié étonné de voir une composition récente ou elle se met en scène dans un atelier de confection textile. Elle "s'échappe" de cette réalité en lévitant.
Très simple - très beau.

Merci pour votre lecture et bonne lévitation,
Takaya

vendredi 3 janvier 2014

Une synergie détox explosive

Voici un mélange tout à fait d'actualité : pour se remettre des abus alimentaires des fêtes, ou pour activer le chemin vers la détoxification (dans le cadre du nettoyage des intestins), cette synergie facile à réaliser à la maison ne nous veut que du bien.
J'ai nommé : le mélange explosif  curcuma-gingembre-citron !



Pour commencer, trois mots-clés dont voici les définitions :

      • Synergie : association de plusieurs principes actifs dont les modes d'action différents se renforcent.
      • Potentialiser : renforcer les effets bénéfiques (ou toxiques) d'un principe actif en absorbant en même temps une autre substance ne possédant pas exactement les même propriétés.
      • Astringent : se dit d'une substance qui resserre et assèche les tissus en en aspirant les toxiques à l'extérieur, et peut faciliter leur cicatrisation.


Voici maintenant la présentation individuelle des 3 ingrédients du mélange :

  • Le gingembre
    • stimule le système digestif et le système immunitaire
    • réchauffe de l'intérieur
    • hépatoprotecteur (nettoie le foie de ses toxines)
    • anti inflammatoire des intestins puissant
    • tonifiant et fortifiant général pour l'organisme
  • Le curcuma
    • anti inflammatoire
    • puissant dépuratif sanguin
    • hépatoprotecteur
    • cicatrisant (régénère le cellules)
    • très alcalinisant (lutte contre l'action des acides)
  • Le citron
    • détoxifiant par son astringence
    • hépatoprotecteur (et stimulant pour la production de bile)
    • diurétique (donc participe à l'élimination des toxines par les voies urinaires)
    • sudorifique (donc participe à l'élimination des toxines par la peau)
    • alcalinisant par son taux de potassium élevé
    • favorise la production de globule blancs
    • draine la lymphe (qui transporte les toxines vers les émonctoires)
Considérés un par un, ces aliments sont déjà, en soi, des petites merveilles pour notre système digestif congestionné (car oui, nous avons tous et en permanence un système digestif complètement congestionné et constipé, souvenez-vous l'intestin...). Mais pris ensemble, en synergie, les principes actifs se potentialisent et alors on a en main une petite bombe détoxifiante très efficace !

Par exemple, le gingembre augmente la perméabilité cellulaire, cela veut dire qu'il rend la paroi de la cellule poreuse, et qu'à partir de là, les composantes du curcuma vont pouvoir vraiment pénétrer la cellule, faire leur travail d'apport nourrissant, réparateur, ainsi que leur boulot de nettoyage (faire sortir les toxines). Visez un peu : en synergie avec le gingembre, le curcuma est 1000 mieux absorbé par la cellule que sans le gingembre, c'est pas explosif comme info, ça ?
C'est tout bon pour notre intestin : cette synergie permet à la fois de nettoyer et de réparer les parois de la muqueuse intestinale.

Si l'on ajoute le citron, au niveau de la cellule elle-même, le citron complète l'action du curcuma : le curcuma fait sortir les toxines de la cellule, et le citron draine la lymphe dont le rôle est d'acheminer les toxines vers les émonctoires.
De plus, par son pouvoir astringent, il va littéralement déloger les toxines de l'intérieur de la muqueuse intestinale, et par son action diurétique va les éliminer par les émonctoires que sont les reins et la peau.

Et voici un magnifique trio champion de la détox !

Comment préparer et prendre ce mélange ?
Personnellement, j'ai acheté de la poudre de curcuma bio et de gingembre bio, et j'ai tout le temps des citrons à la maison. Je fais mon mélange dans un petit verre : le jus d'1/2 citron avec un peu d'eau (par choix, c'est comme vous voulez pour l'eau) avec environ 0,5g de curcuma et 0,25g de gingembre, 2 ou 3 fois par jour.
Pour doser les poudres d'épices, j'utilise une mini cuillère doseuse.

Quand le prendre ?
L'action de nettoyage sera bien plus efficace s'il est pris en dehors des repas (ou un peu avant). Bien sûr, rien ne vous empêche d'ajouter gingembre et curcuma à tous vos plats, mais d'une part la cuisson atténue les principes actifs, et d'autre part l'association avec d'autres aliments freine et diminue considérablement les vertus de ces plantes. La raison est simple : l'énergie nécessaire à la digestion ne peut pas aller à la fonction de détoxification.

Dans quels cas utiliser cette synergie ?
Étant donnés ses effets, on utilisera ce mélange dans tous les cas qui nécessitent une détoxification, ponctuelle ou sur un plus long terme :

  • dans le cadre d'un programme de nettoyage des intestins (ce pour quoi je prends ce mélange).
  • lors d'un mal de tête (mal de tête, quel qu'il soit = engorgement localisé par les toxines).
  • en cas de problèmes de peau (même chose : la peau qui gratte, rougit, brûle est le symptôme d'une accumulation d'acides localisée).
  • lors d'une intoxication alimentaire ou médicamenteuse.
  • après des abus alimentaires (vous savez, quand le foie trinque et que tout le système en pâtit).
  • en cas de refroidissement, rhume, grippe, toux...
  • en cas de stress (le stress provoque une énorme acidification dans l'organisme, ces acides, qui sont des toxines, engorgent le système digestif, et comme la muqueuse intestinale est le siège de notre immunité, on comprend les conséquences : baisse de l'immunité, et on "chope tout ce qui traîne").
Maintenant, il n'y a plus qu'à essayer !

Caroline

NB : Je ne suis pas médecin. Je n'ai aucun diplôme de médecine, ni de naturopathie. Ces remèdes sont ceux que je donne à ma famille et que je préconise à mes amis. Ils sont le fruit d'années de recherches personnelles et ont fait leurs preuves, mais il vaut mieux consulter un médecin si les symptômes persistent.

mercredi 1 janvier 2014

Bonne année 2014 à tous ! Happy new year !

(Par / by Mathurin)



Je vous souhaite une bonne année à tous !
Vous aimez mon crayon en Lego ?

Happy new year everybody!
Do you like my pencil made entirely out of legos?

Mathurin