mardi 25 février 2014

"Changer de croyances pour changer de monde" (Marc de la Ménardière)




Cette vidéo commence par une phrase choc : "Être bien adapté dans une société profondément malade n'est pas forcément un signe de bonne santé".

Je crois que nous sommes nombreux à être d'accord : la société telle qu'elle est devenue n'est pas satisfaisante. Santé, éducation, économie, politique, quel que soit le domaine, ça ne fonctionne plus.

Mais c'est bien facile de critiquer. Par contre, arriver avec des solutions, c'est plus difficile. C'est pourtant ce que fait Marc de la Ménardière dans cette petite conférence à TED (17 min), et j'adhère totalement.

photo : Mathurin


Qui va écrire la nouvelle histoire ? Qui seront les acteurs du changement ?
Réponse et solution dans cette vidéo.

Caroline

PS : si vous n'accédez pas à la vidéo d'ici, voici le lien :
http://www.youtube.com/watch?v=zAfYtfMhvbw

lundi 17 février 2014

Les "sucres lents" n'existent pas

Amis sportifs de tous poils, on vous a menti !
Amies mamans, soucieuses de l'endurance de vos enfants, aussi.
Amis tout court, car tout le monde est concerné.

Cette vieille idée, celle de l'existence de "sucres lents" et "sucres rapides" est tenace, et pourtant ça fait bien 20 ans qu'on a découvert que c'est du vent.

On a dans l'idée que tout ce qui est composé de sucres complexes (pain, pâtes, légumineuses...) offre une énergie plus durable, ce qui est important lors d'un effort sportif, ou une longue journée active pour les enfants. Ainsi, on pense que se gaver de pâtes la veille d'une compétition ou d'un examen est la meilleure manière de faire le pleine d'énergie pour le jour J.
C'est une grosse erreur.

Casser le mythe, par Mathurin


L'organisme ne peut absorber que des nutriments simples, et donc, dans le cas des sucres, uniquement des sucres simples. Lorsqu'on lui donne des sucres complexes, tout le travail de la digestion dans l'estomac consiste à décomposer ces sucres complexes en sucres simples, pour qu'ils puissent être ensuite assimilés (c'est à dire qu'ils puissent passer dans le sang pour être transportés jusqu'aux cellules qui s'en nourrissent).

Ainsi, lorsqu'on mange des sucres complexes, l'estomac met environ 4 heures à dégrader ces sucres. 4 heures, c'est long. Donc on a vite fait de déduire que ces sucres complexes sont des "sucres lents". L'erreur a été de croire que lenteur de digestion = assimilation progressive, alors qu'il ne s'agit que d'une assimilation différée mais tout aussi rapide qu'avec les sucres "rapides", car une fois que le sucre complexe est devenu un sucre simple, il passe aussi vite dans le sang qu'un sucre simple d'origine. Il n'y a donc qu'un retard d'assimilation, le temps que les molécules soient assimilables par l'organisme.

Le mythe du plat de pâtes la veille au soir d'une compétition sportive est d'autant plus fallacieux que l'énergie sera disponible après la digestion, soit pour un dîner à 20h, vers minuit !! Amis sportifs, bonne nuit.
Sans compter que ces sucres complexes encrassent fortement l'organisme qui n'est pas fait pour les digérer (souvenez-vous entre autres du gluten !), et que l'effort fourni pour décomposer ces sucres complexes en sucres simples est autant d'énergie prise sur celle sur laquelle on comptait...

Quelle est donc la meilleure alimentation avant un effort sportif ? Ou avant une journée active qui demande de l'énergie ?
Les fruits. Les sucres simples des fruits. Mangeons des fruits, plus ou moins denses selon les besoins. La digestion est légère et facile car l'estomac n'a pas besoin de travailler avec acharnement pour dégrader les sucres, et l'énergie est disponible en 30 minutes environ. La digestion ne demande aucun effort, et toute l'énergie peut être économisée en vue de l'effort à fournir.

Ne confondons plus la lenteur du passage dans l'estomac (lente car laborieuse dans le cas des sucres complexes) avec la vitesse du passage dans le sang (car seuls les sucres simples passent, qu'ils soient issus de sucres simples initialement ou de sucres complexes à l'origine*).
Comprenons qu'on ne reçoit l'énergie d'un aliment qu'une fois qu'il est assimilable : donc dégradé en nutriments simples.

Les sucres "lents" n'existent pas. Ça fait des années que ça a été démontré**, et pourtant le mythe a la vie dure.

Caroline

*  Théoriquement. Car la muqueuse intestinale est trop souvent lésée, et laisse passer des sucres complexes, lesquels ne sont pas reconnus par le système immunitaire, qui se met alors en état d'alerte et lancent les programmes "allergies" et "maladies" diverses.

** Par exemple par l'étude "Carbohydrate availability and training adaptation : effects on cells metabolisms", de Hawley et Burke, 2010 (mais il y a d'autres études moins récentes).

dimanche 16 février 2014

Comment j'ai découvert l'aquaponie

(Par Mathurin)

J'étais en train d'aller en classe de musique quand Russ, (le teacher de la classe d'à côté), me donna un papier avec écrit dessus, aquaponie. En rentrant à la maison, je regardai sur internet ce que c'était. J'ai trouvé plein de pages. Ça m'a pris un moment pour comprendre comment ça marchait, mais une fois qu'on trouve un bon schéma, on comprend très facilement.

Le lendemain, je suis allé à l'école très tôt pour parler avec Russ de l'aquaponie. On a fait des recherches tous les deux et on en a appris beaucoup plus qu'avant. Pendant la journée, j'ai fait encore plus de recherches. Russ m'avait aussi dit qu'on pourrait en fabriquer un en classe. Un dans le jardin, et un au Cambodge. (Mon école a construit une école la-bas).

Aragon au séminaire
Un jeudi, j'étais en train de partir pour l'école, (je pars très tôt à l'école tout les jours. J'aime bien), quand Russ appela ma mère pour lui dire qu'il y avait une conférence d'aquaponie le dimanche suivant. En arrivant à l'école, Russ me dessina des schémas élaborés de systèmes d'aquaculture et d'hydroponie. Et il m'expliqua pourquoi ils ne marchent pas.

Le vendredi, je demandai à des copines si elles étaient intéressées de venir au séminaire dimanche. Elles ont accepté de venir. Le dimanche, ont s'est donné rendez-vous à une gare de métro. L'endroit du séminaire se trouvait à Chiba. Il y avait Russ, les trois filles, l'assistante de Russ, la bibliothécaire de l'école et moi.

En arrivant à la gare de Chiba, on a du attendre 30 minutes pour que Aragon, le président de Japan Aquaponics, vienne nous chercher et nous amener chez lui. On a parlé pendant une heure, puis, on est allés au temple juste à côté de chez lui pour le vrai séminaire.

Au séminaire, il y avait Aragon, sa femme, (elle traduisait l'anglais en japonais), nous tous, et 3 dames venues d'Okinawa. Le séminaire dura 5 heures. Pendant le cours, Aragon nous montra comment construire notre propre système.

À 6 heures et demie, on était dans le métro pour rentrer. On portait le système déjà construit par Aragon. À 7 heures, on allait à l'école pour déposer le système. Et à 7 heures et demi, j'étais rentré.

Maintenant, je travaille encore dessus. Aragon est venu en classe pour nous apporter les pompes et pour voir l'école.

Je vous expliquerai comment le systeme marche dans un autre post !
Et je vous dirai aussi ce que c'est que l'aquaponie !

Mathurin

vendredi 14 février 2014

Crackers de légumes

Des petits crackers pleins de saveurs, qui n'ont même pas besoin de tartinade, qui se suffisent à eux-mêmes, ça vous dit ?

photo : Mathurin

Ingrédients :

  • 120g de graines de tournesol
  • 60g de graines de chia (ou de lin)
  • 150g d'oignon (blanc ou rouge)
  • 150g de carotte
  • 100g de tomate



photo : Mathurin


Réalisation :

Réduire les graines de chia (ou de lin) en poudre. Je le fais dans mon robot. Les mettre dans un bol.
Réduire les graines de tournesol en poudre, je le fais également au robot. Mettre dans le bol précédent.
Ensuite c'est le tour des légumes : en faire une purée assez lisse, au robot toujours. Ajouter cette purée aux graines en poudre, et bien mélanger.
Attendre un peu que la chia (ou le lin) épaississe le mélange, puis étendre sur des feuilles Teflex (ou du papier sulfurisé) sur les plaques du déshydrateur.

Je n'ai pas de timer sur mon déshydrateur, alors je mets le thermostat à 40 C dans la journée, et je le baisse à 30 C pour la nuit.
N'oubliez, à mi-chemin ou quand le mélange commence à sécher, de tracer des sillons avec une spatule afin de faciliter le découpage des crackers une fois secs.

Cette recette est très facilement adaptable, vous pouvez utiliser les légumes que vous souhaitez. Gardez seulement en tête la proportion :

graines de tournesol 120g 
+ graines de chia 60g 
+ légumes divers 400g
_______________________
= crackers de légumes super bons

Une formule de maths gagnante je vous assure !

Caroline

mardi 11 février 2014

Légumes crus façon "sautés au wok"

Vous connaissez ces légumes croquants, très rapidement sautés au wok ? Ici je vous propose une variation crue de ce plat sans l'inconvénient de l'huile chauffée trop fort et donc oxydée.

photo : Mathurin

Je sers cette préparation avec du riz, mais les légumes restent les ingrédients dominants dans l'assiette.

Les légumes :

  • carottes
  • champignons (j'utilise des shiitake mais tous champignons feront l'affaire)
  • céleri branche
  • petits pois (je prends un sachet de petits pois surgelés que je laisse dégeler)
  • poivrons
  • une feuille de kale plat (ou des feuilles d'épinards, de blette...)

La marinade :
  • le jus d'1/2 à 1 citron selon la quantité de légumes
  • du tamari (ou du shoyu)
  • de l'ail frais
  • du gingembre frais
  • de l'huile (olive ou olive + sésame)
  • du curry en poudre

La préparation :

Détailler les légumes en bâtonnets (oui, même les petits pois !) (j'rigoooole), les placer dans un saladier.
Verser dessus un bon filet d'huile, le jus de citron, le tamari, y ajouter le gingembre et l'ail en purée, puis le curry. Bien mélanger de manière à ce que les légumes soient tous enduits de marinade.

À partir de là, 3 manières de faire :
- Soit vous laissez mariner au frigo toute la journée ou toute la nuit (pratique quand on veut préparer le repas à l'avance)
- Soit vous filmez le saladier, et vous le placez au soleil pendant 2 heures (encore faut-il qu'il fasse beau, je sais)
- Soit vous mettez le saladier dans le déshydrateur sur 40 degrés C pendant 1 heure.

La marinade va "cuire" les légumes tout en les laissant très croquants, exactement la texture de ceux qui ont été sautés au wok.

Alors oui d'accord, je ne donne pas les proportions pour la marinade. Mais ce genre de chose, je le fais totalement au pifomètre... Et puis ça dépend vraiment des goûts !
On peut ajouter des graines de sésame ou des noix de cajou, du cumin et/ou du curcuma, bref c'est vraiment une recette facile et adaptable.

Et bien entendu on mange avec des baguettes, c'est plus rigolo pour attraper les petits pois !

Caroline

dimanche 9 février 2014

Pâté végétal au curry

photo : Mathurin

On peut le tartiner sur des feuilles vertes, des feuilles d'endives, des branches de céleri. Ou le servir avec des pommes de terre au four pour leur donner du goût. Et pourquoi pas en faire des toasts sur des tartines sans gluten ?

Ingrédients :

  • 100g de graines de tournesol trempées (une nuit, ou au moins 2 heures)
  • 300g de carottes
  • 1/4 d'oignon
  • du curry en poudre
  • une gousse d'ail
  • un peu de sel
  • 1 cuillère à soupe d'huile d'olive
  • de l'eau
Commencer par réduire en purée les graines de tournesol au robot. 
Ajouter les carottes, l'oignon et l'ail.
Ajouter de l'eau selon la consistance souhaitée.
Puis l'huile d'olive.
Et enfin le sel et le curry. Ajuster au goût.

C'est tout !

Caroline

samedi 8 février 2014

Le baume d'hiver qui sent l'été

L'huile de coco, ça sent si bon ! Ça sent les vacances, le soleil, la mer... Rien de mieux pour nous dorloter au cœur de l'hiver.
Que ce soit sur les lèvres un peu sèches de mes mousses ou sur mes blanches mains mises à mal par la sécheresse de l'hiver tokyoïte, ce baume fait merveille.

photo : Mathurin

Comme d'habitude, j'ai fait simple. J'ai pris mon huile de coco bio, celle que je mets dans la cuisine. À cette huile, deux autres ingrédients viennent s'ajouter pour réaliser ce baume : le beurre de karité et la cire d'abeille.

Ingrédients pour 80g de baume :
  • cire d'abeille 10g
  • beurre de karité 30g
  • huile de coco 40g

Réalisation :

Dans un bain-marie non bouillant, commencer par faire fondre la cire d'abeille et le karité. Ajouter ensuite l'huile de coco, bien mélanger.
Verser dans un pot préalablement bien nettoyé à l'alcool, fermer et laisser durcir.

photo : Mathurin

Ce baume se conserve bien à température ambiante en hiver. Prévoir de le mettre au frigo en été s'il devient trop mou ; mais même à température ambiante lorsqu'il fait chaud, ses ingrédients ne s'oxydent par facilement.

Facile à faire, facile à conserver, facile à vivre. Une peau douce. Et une odeur... miam !

Caroline

jeudi 6 février 2014

Les truffes végétaliennes d'Eugénie

Eugénie aime beaucoup patouiller. Que ce soit de la terre, du sable, de la neige, de la pâte à modeler, de la pâte à papier, du bicarbonate et de l'eau dans le bain... Ah oui, elle aime bien me masser, aussi.

Dans la cuisine également, elle adore ça. L'autre jour, elle nous a fait des truffes qui n'ont pas manqué de susciter force commentaires de la part des garçons quand ils l'ont vue en pleine préparation. Heureusement qu'elle leur a dit ce qu'elle avait mis dedans...


photo : Mathurin


Voici sa recette :
  • des dattes (plein de dattes)
  • du cacao
Mixer les dattes dans le robot, ajouter la quantité de cacao désirée, et former des truffes avec les mains (la partie qu'elle préfère). C'est très collant, donc on peut s'aider d'un petit bol d'eau en y trempant les doigts de temps en temps.
On peut alors manger les truffes telles quelles, ou les rouler dans encore plus de cacao, du sésame, des amandes hachées etc.
Les laisser une petite heure au frigo les fera durcir.

photo : Mathurin

photo : Mathurin


Évidemment, elle n'a pas manqué de faire quelques truffes de forme... comment dire... suggestive. Je vous épargnerai les photos, déjà que...

Ça vous donne envie de patouiller ? Moi pas trop, mais j'adore les manger quand mon esclave de 7 ans et demi a fait tout le boulot, c'est trop bon !

Caroline

Natural treatment for blepharitis

(translation by Takaya)
(source image)


Blepharitis. This word was unknown to me until recently is actually a pretty widespread "evil" than simply names inflammation or infection of the eyelids.

The symptoms are : itchy eyes, red eyes and / or swollen small "crust" in the eyelashes, and sometimes eyes "sticky" after the night.
It's easy not t pay attention ... as I did.

I noticed for the first time I had the "dirty" eyes in the morning in February. I cleaned with water, but what I took to be the remains of the gold dust of the sandman [note from Takaya : my wife's a poet...] still stuck in my eyelashes, so there I go with the nail ... Somewhat stubborn, despite the finding that it came back in the day, I used to just wash (and scratch...) .
And then last week, pushed by the alarming tone of my mom when I told her for the first time ("You are crazy ! Eyes are precious ! Go show this to the ophtalmologist !"), I went to see the Doctor. You will notice how I am an obedient daughter.
The verdict is the famous blepharitis (well he did not say like that, he said in Japanese and well, I do not remember the word - It took me a week to remember the word in French) .

Where does it come from, this inflammation of the eyelids ?
It may be due to an allergy (cosmetics, and not necessarily the eyes, nail polish is often involved) , a microbe (staphylococcus among others), environmental factors (wind, dust, pollution, which was my case), or even to the intestinal inflammations. Itchy eyes, which are rubbed, good terrain for the inflammation, and if like me you rub when it's itchy, it opens the door to infection.

Conventional treatment : antibiotics
The ophthalmologist gave me antibiotics, drops and creams. I am very weak in front of doctors, I always take the prescription, saying thank you, because they give me the impression that it's not possible to discuss the treatment. They went through all those years studying, not me ...
I got home, I was perplexed. What to do...  Start with some research on the internet, and some personal thoughts : since it is a skin infection, I know how to treat it naturally. But "eyes are precious"... So I decided to put the drops, but not cream. Only burning that followed the drops made ​​me change my mind. It was unbearable, I would not get blind me just for the sake of treatment.
I decided to try with my natural anti-infection kit !
I gave myself the week - anyway he wanted to see me again after 8 days.

Day after day, it was clear that my eyelids were getting better... They deflated, they were no longer red, I saw no more crusts in eyelashes... But despite these positive changes, it was the first time I was treating this condition. So I was not too sure of myself.

The following week, so I'm back at the ophtalmologist. And he immediately said that the lid of the right eye was perfectly cured, and the left - most affected - was almost healed.
- You still have antibiotics ?
- Oh yes ! (yeah kind of... )
- Okay, so still keep a short week, and it's not worth coming back.
I therefore conclude that my natural treatment was effective, and I am very happy to have escaped once again to antibiotics.

My question remains : why take antibiotics when nature can heal and cure ?

So : how to treat Blepharitis naturally :
I used three products:

GSE ( grapefruit seed extract) :
This is THE most natural antibiotic and is broad spectrum. Active against more than 800 strains of viruses and bacteria, against more than 100 strains of fungi, you will not deceive you. It is most completely devoid of toxicity, and does not attack the intestinal flora. Choose organic, for non-organic contains... synthetic antibiotics !

Aloe vera :
This is a natural anti inflammatory easy to apply ! It is also a potent skin cell regeneration promoting healing.

Castor oil :
It is a cleansing oil through its ricinoleic acid which inhibits the growth of microbes. It is best known to treat eye irritation.

Dosage until no more symptoms :
- EPP 10 drops diluted in a little water, 3 times a day [to be taken orally]
- Application of aloe vera on eyelids several times a day
- Applying castor oil at night before sleep (put an old pillowcase on your pillow because that tasks).

And of course, maintain impeccable hygiene and hand towels before treating eyes.

Caroline

samedi 1 février 2014

Vieillir, est-ce vraiment ce que nous pensons ?

Vous vous souvenez d'Irène Grosjean ? Une lectrice m'a récemment écrit "je veux être comme elle". Elle a 83 ans.


Et puis il y a Charlotte Gerson, 91 ans, de l'énergie à revendre.


À côté de ces femmes-là (et bien d'autres gens du même âge), je me souviens de la réflexion de ma gynéco quand j'étais allée la voir il y a 4 ans pour un cycle un peu perturbé : "Oh oui vous savez, c'est normal, c'est l'âge...".
J'avais... 36 ans !!!
L'âge ????
J'ai dû rajeunir car tout est rentré dans l'ordre.

Je voudrais partager avec vous une vidéo (25 min) de Thierry Casasnovas sur la vieillesse, le principe de vieillissement. À quoi cela correspond-il vraiment ? Est-ce que vieillir, c'est accumuler les douleurs, les problèmes de santé, et se ratatiner ? Est-ce que tous ces symptômes sont inéluctables au fur et à mesure que l'on avance en âge puisque les médecins nous le disent ?





Voici un rapide résumé (mais je vous invite vivement à écouter Thierry directement, il en dit plus que ça !) :

On a une image du vieillissement totalement dégénérée. Vieillir, pour nous, c'est avoir des douleurs, se rider, tomber malade. C'est "normal" de mal entendre, d'avoir des problèmes de locomotion, des pertes de mémoire...
C'est quoi, vieillir ?

À la naissance, on reçoit un capital minéral et un capital émonctoriel.

Le capital minéral sera utilisé tout au long de la vie pour guérir les tissus lésés. Ce capital peut se re-remplir (par l'alimentation, par une hygiène de vie alcalinisante), ou se consommer trop rapidement (à cause d'une hygiène de vie acidifiante).
En fait, vieillir, c'est se déminéraliser. Or on pense que vieillir est inéluctable parce qu'on ne comprend pas que les phénomènes appelés "vieillesse", c'est seulement des symptômes de déminéralisation. On considère comme une fatalité quelque chose qui n'est que le reflet d'un choix de vie.

Le capital émonctoriel est de plus en plus faible à chaque génération. Dans notre vie actuelle, la quantité d'éléments toxiques qui entre est supérieure à celle qui peut être éliminée. Cela entraîne une accumulation d'acides qui viennent congestionner les organes, et particulièrement la sphère cérébrale (--> acouphènes, troubles de la vision, migraines, pertes de mémoire...).

Conclusion : ce qu'on appelle vieillesse, ce n'est en fait que de l'usure. Et ça n'est pas inéluctable.
La vieillesse, c'est une accumulation d'expériences, et c'est à nous de choisir ces expériences.

Caroline