vendredi 30 mai 2014

Crackers aux algues

Quand je fais des crackers au déshydrateur (d'ailleurs, je ne les fais qu'au déshydrateur), je ne me casse pas la tête. Je respecte la proportion de base que j'avais fini par déterminer après moult essais (vous la trouverez ici), et ensuite je mets ce que j'ai dans le frigo en terme de légumes.

Cette fois, je n'ai trouvé que des oignons et des algues en paillettes. Les enfants adorant les crackers d'oignons, j'aurais pu m'en contenter puisque j'avais les 400g nécessaires, mais cette laitue de mer (aosa  en japonais, ou ulve) me semblait idéale pour un bel apport en minéraux alcalinisants.
Elle apporte de plus un petit goût salé pas désagréable.

Toutefois, vous pouvez choisir n'importe quelle autre algue dans cette préparation, pourvu qu'elle soit sèche et en paillettes (ou en poudre). Nori, dulse, kombu, etc. Cela permet de varier les plaisirs et les nutriments !


(photo : Mathurin)


Ingrédients :
  • 120g de graines de tournesol
  • 60g de graines de chia ou de lin
  • 400g d'oignons
  • 10g de laitue de mer en paillettes (le poids n'est donné qu'à titre indicatif : on peut en mettre plus, en mettre moins, selon les goûts)

Comment faire ?
  • Réduire les graines de chia ou de lin en poudre (au robot ou au moulin à café).
  • Réduire les graines de tournesol en poudre (au robot), et mélanger avec les graines du dessus.
  • Passer les oignons au robot afin d'en faire une purée et les incorporer au mélange de graines.
  • Ajouter les algues rapidement afin qu'elles se réhydratent un peu avec le jus des oignons.
  • Étaler sur les feuilles Teflex (ou de papier sulfurisé) du déshydrateur, et laisser sécher à 40 degrés C jusqu'à ce que les crackers soient cassants.

On peut, en cours de séchage, tracer des sillons dans la préparation afin de séparer joliment les crackers quand ils seront secs. Ou on peut, comme la paresseuse que je suis, tout laisser sécher et casser des morceaux plus ou moins gros en fin de séchage.

(photo : Mathurin)

Caroline

mardi 27 mai 2014

Soigner une plaie avec de l'argile verte

Beaucoup de choses ont déjà été dites sur l'argile verte et il est très facile de trouver des informations sur le sujet.
Aujourd'hui, je ne vais donc pas vous faire un laïus sur ce remède mais je vais laisser les photos parler de son efficacité en usage externe.
Attention, c'est un peu gore ;o)


Je ne sais pas comment fait Mathurin mais il se blesse tout le temps au genou. Du coup, tous ses pantalons sont déchirés aux genoux et j'ai cessé de chercher à recoudre, à repriser, à renforcer - de toute façon je suis nulle en couture hihihi !

Donc, un vendredi après l'école il est allé jouer au foot au parc. Il faisait très beau, et tout à coup est tombée une belle averse qui n'a pas duré. Mais le sol est devenu glissant, et c'est comme ça qu'il s'est pris un gadin - sur le genou, vous l'aurez compris - qui lui a ouvert une belle plaie. Ni une ni deux il se remet debout, court à nouveau après la balle, et paf il glisse à nouveau - sur le même genou. Comme ça, s'il n'y avait pas encore assez de cailloux et de poussière dans la plaie, c'était réglé.

On n'a pas pensé à faire de photo de la blessure pleine de saletés le jour-même et c'est dommage, parce que ma collec' de photos gore aurait été plus complète. Je vous livre malgré tout les photos suivantes (vous verrez qu'après une nuit, tous les cailloux et saletés avaient été enlevés par l'action de l'argile), faites chaque matin après une nuit de cataplasme d'argile verte.

(Mode de préparation de l'argile sous les photos)

Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Jour 5
Jour 6
Jour 7
Jour 8
Jour 9, la plaie est entièrement refermée


Le samedi (J1) et le dimanche (J2), comme je l'avais sous la main, j'ai pu lui faire 3 applications d'argile par jour, plus 1 toute la nuit. Les jours suivants je ne pouvais pas intervenir à l'école alors il gardait son cataplasme toute la journée.

À partir du jour 9, je lui ai dit que si on continuait encore un peu, il n'aurait plus une trace de sa blessure, pas une seule cicatrice. Il m'a regardée, indigné... justement, il la voulait, la cicatrice !
Je ne sais pas si c'est pour épater les copains ou séduire les filles, mais le warrior n'allait quand même pas renoncer à ça.


Bon, passons aux choses pratiques.

Préparation de l'argile en usage externe :

Qu'elle soit en morceaux ou en poudre, déposer de l'argile dans un bol, et recouvrir d'eau. Laisser l'argile absorber l'eau sans mélanger (c'est très important : quand on mélange l'argile, elle devient "imperméable" : elle n'absorbe plus les saletés, les toxines, les déchets), et remettre un peu d'eau si nécessaire. On veut une argile souple, qui s'étale facilement, qui s'introduit facilement dans la blessure, mais qui ne coule pas partout non plus !

Ne jamais utiliser de cuillère en métal pour manipuler l'argile, elle serait alors contrariée dans sa charge magnétique : du bois ou du plastique seulement.

Laisser l'argile reposer au moins 10 minutes (ou jusqu'à ce qu'elle ait bien absorbé l'eau) - personnellement je la prépare la veille pour le lendemain, ou le matin pour le soir.

Ensuite, déposer l'argile sur une gaze ou un mouchoir en tissu, plaquer contre la blessure (argile directement sur/dans la blessure), et maintenir comme on peut avec du scotch dermatologique et un bande par exemple.

Lorsqu'on enlève le cataplasme, il arrive que l'argile reste collée à la blessure. Il ne faut surtout pas tirer, car on arracherait du coup la fine pellicule de tissus tout neufs qui se sont formés pendant l'application de l'argile. On peut essayer de tremper dans de l'eau pour diluer l'argile collée, mais ça ne marche pas toujours. Alors on enlève le plus gros (je gratte en surface avec mon ongle pour rendre la couche d'argile plus fine), et on laisse le reste : le nouveau cataplasme d'argile fera le travail ne vous inquiétez pas.

J'utilise l'argile pour soigner toutes les blessures depuis des années, et des plaies comme celle que je vous ai présentée, les mousses en ont eu à la pelle.
Mais une fois, je coupais des pommes de terre à la mandoline et j'y ai laissé un bout de chair de mon pouce... Ça saignait vraiment beaucoup, alors j'ai vite versé de l'argile en poudre dans un coquetier, et j'y ai trempé mon pouce, le temps de préparer une pâte (argile + eau) à mettre en cataplasme. La poudre d'argile a fait cesser l'hémorragie très rapidement, et ensuite, le cataplasme a fait cesser la douleur. D'ailleurs je sentais, quand la douleur revenait, qu'il fallait changer l'argile : elle était saturée.
La chair de mon pouce a repoussé en 5-6 jours, et mes empreintes digitales se sont également reformées.

Un autre usage de l'argile en externe, outre l'éventail infini des blessures, c'est le panaris. Ma mère en a eu un près de l'ongle d'un doigt que le médecin voulait inciser. Que nenni, je lui ai fait une jolie petite poupée autour du doigt, remplie d'argile, pendant 2-3 jours, et un matin, surprise : une belle cloque pleine d'une substance "comme du chocolat blanc" avait pointé son nez. L'infection était remontée en surface, attirée par l'argile (il n'y avait pourtant pas de plaie ouverte). Une avant-dernière application d'argile a eu raison de la bulle, a tout nettoyé en profondeur, et un dernier cataplasme a cicatrisé la plaie. Terminé, le panaris.

Vous comprendrez que j'ai toujours de l'argile en poudre dans mon placard, et que je ne voyage pas sans non plus.
Je n'ai pas abordé l'usage interne, on en reparlera plus tard.

Caroline

jeudi 22 mai 2014

Bonbons glacés

Il commence à faire chaud chez nous. Envie de douceurs rafraîchissantes !

Voici deux recettes hyper faciles, dont l'une, d'ailleurs n'est même pas une recette...

Commençons par la non-recette :

Du sorbet de raisin

(photo : Takaya)

Rincer des grains de raisin, les sécher grossièrement avec un torchon, les placer dans une boîte ou un sachet hermétique, et hop au congélateur pour une dizaine d'heures.

La consistance, quand on croque dans un grain de raisin congelé, est exactement celle du sorbet. Mais un sorbet facile à servir et facile à manger, avec les mains !
Super pour un goûter sain, frais, sucré et plein de vitamines.



De la crème glacée enrobée de chocolat

(photo : Takaya)

Et rien n'est dit dans le titre, parce qu'il n'y a ni crème ni chocolat dans cette recette...

Couper une banane en rondelles.
Dans un petit bol, mélanger quelques cuillers à café d'huile de coco (fondue - chez nous en ce moment elle est liquide à température ambiante), y ajouter de la poudre de caroube. On veut une consistance assez épaisse, pour bien enrober les rondelles de bananes.
Recouvrir chaque rondelle de la préparation coco-caroube, et mettre au congélateur pour 10 heures au moins.

J'ai tenté de congeler d'abord mes rondelles de bananes. Le résultat visuel était plus joli, parce que l'huile de coco figeait dès qu'elle était en contact avec les morceau de fruit congelés, dont je pouvais en mettre plus. Mais j'ai trouvé ça assez pénible à faire parce que je devais me dépêcher pour ne pas laisser dégeler les bananes, aussi maintenant je saute cette étape.

La banane congelée rappelle vraiment la crème glacée, c'est délicieux.

Ça vous plaît ? Mes p'tits mousses adorent !

Caroline

lundi 19 mai 2014

Un parc d'oiseaux à Tokyo

Another bird...
(Par Mathurin)

Il n'y a pas longtemps, papa et moi sommes allés dans un parc d'oiseaux où il avait lieu notre cours de photo. Le parc s'appelle : "Tokyo Port Wild Bird Park". Comme le dit le nom, c'est un parc avec des oiseaux sauvages qui ne sont pas dans des cages, et qui sont entièrement libres de partir quand ils veulent. Ce parc a été construit parce que l'emplacement est très près de l'aéroport de Haneda, et c'est pour la sécurité de ces oiseaux et des avions que ce parc a été construit. Je vous explique ; si un oiseau, (n'importe quel oiseau), rentre dans un réacteur d'un avion, tout explose!

Il est très beau ce parc ! Il y a de la verdure partout ! Et en plus, il n'y a pas que des oiseaux, il y a aussi des insectes. Et il y a aussi des cultures. Le parc est construit en 2 parties. Il y a la petite partie, et la grande partie. Dans la petite partie, il y a beaucoup de cultures et il n'y a que 2 observatoires d'oiseaux. Dans la grande partie, il y a 3 observatoires d'oiseaux, y compris un très grand observatoire à 2 étages.

J'aimerais bien y retourner bientôt ! Ç'est un endroit très bien pour prendre des photos, ou bien, juste se balader !

Mathurin

vendredi 16 mai 2014

Et les protéines ?

La question que tout végétalien entendra au moins 42 fois dans sa carrière de végétalien. Et ça inquiète encore plus les gens quand on leur dit qu'on mange cru, parce qu'ils savent bien qu'à la rigueur, on trouve des protéines dans les légumineuses et les céréales complètes - aliments absents ou vraiment minoritaires dans l'alimentation crue.

On a une drôle d'idée sur les protéines : les protéines, c'est ce qui rend fort. Les copains de Mathurin lui disaient au début qu'il ne pourrait jamais être fort s'il ne mangeait plus de viande. Ce à quoi Mathurin répondait que le taureau ne mange que de l'herbe et qu'ils ne se risqueraient pourtant pas à l'énerver ; que le cheval, également herbivore, court bien plus vite qu'eux.

En fait, les protéines, à quoi ça sert ?
Ce ne sont pas des carburants, ce n'est pas ce qui fournit l'énergie à l'organisme. Ça, c'est le rôle des sucres.
Non, les protéines, ce sont des sortes de briques avec lesquelles le corps se construit de la matière vivante, des tissus. Un enfant en pleine croissance aura donc proportionnellement plus besoin de protéines qu'un adulte, lequel n'a besoin que de renouveler ses tissus, pas de les accroître en quantité.

De quelle quantité de protéines avons-nous besoin ?
Si on comprend à quoi servent les protéines (la construction des tissus), il suffit d'étudier la composition de l'aliment par excellence du plus jeune enfant : le lait maternel. Or le lait maternel ne contient que... 7% de protéines. À une période de croissance qui ne sera jamais plus égalée au cours de la vie.
Donc, au moment où l'être humain a le plus besoin de protéines, la nature a prévu de lui en fournir 7% de son alimentation totale... Seulement. Ça remet les pendules à l'heure, non ?

Mais le mythe est coriace. Et à l'époque où nous devenions végétaliens, j'ai moi-même cédé à la peur de la carence, surtout pour les enfants. J'ai considérablement augmenté notre apport en légumineuses, je suis passée aux céréales complètes, on a mangé encore plus de tofu, et j'ai savamment réfléchi à la question des "protéines végétales complémentaires" *. Je ne vais pas vous refaire un blabla là-dessus, car tout ça a fini par s'écrouler quand j'ai enfin compris que, végétales ou animales, les protéines sont acidifiantes, et donc favorisent la perte minérale (donc osseuse) et fatiguent les reins. En effet, ces protéines (animales ou issues des céréales et légumineuses) sont basées sur l'azote, qui est dégradé par le corps en acide urique. L'acide urique est une toxine très difficile à éliminer par le corps quand il est produit en trop grande quantité, ce qui est le cas avec ces aliments trop riches en protéines.

En fait, de quelles protéines avons-nous besoin ?
Une alimentation physiologique, composée de fruits, de légumes, de feuilles vertes, et d'un peu de noix (tout ça cru), répond parfaitement aux besoins de l'organisme humain. Normal, puisque c'est ce que la nature a prévu ! Inutile de recourir donc aux légumineuses qu'il faut cuire, à la viande qu'il faut chasser, il suffit de tendre les mains vers les fruits ou attraper les feuilles vertes qui poussent à la surface du sol.
Les protéines sont partout car elles sont constitutives de chaque cellule vivante, qu'elle soit humaine, animale, ou végétale. Il est donc impossible d'être carencé en protéines.

protéine : acides aminés reliés en chaîne

En ce qui concerne la qualité de ces protéines, revenons un peu sur la digestion humaine. Le corps ne se nourrit que d'acides aminés, qui sont les constituants de protéines. Pour faire simple, une protéine est une chaîne plus ou moins longue d'acides aminés, et pour faire imagé, une protéine est un train dont les wagons sont les acides aminés.
Or la protéine est trop grosse pour être utilisée par l'organisme, il doit d'abord la décomposer en ses constituants de base, et cela lui demande un effort de digestion. Par contre, les herbes et les feuilles vertes offrent directement ces acides aminés : la digestion est facile, rapide, l'élément protéinique est biodisponible (= utilisable tel quel par l'organisme).

Saviez-vous que dans une tête de salade romaine, il y a... plus de 7g de protéines, enfin d'acides aminés, biodisponibles donc facilement assimilables par l'organisme ?

Caroline


* Je tiens à préciser ici que vous trouverez de nombreuses recettes sur ce blog qui remontent à cette époque familiale du "végétalisme cuit", lequel inclut une quantité très importante de légumineuses et céréales complètes. Je n'efface pas ces recettes car, après tout, elles font partie de mon chemin, de ma transition alimentaire, et que si j'en ai eu besoin à un moment donné dans ma vie, d'autres peuvent également y trouver leur compte.
J'insiste néanmoins sur le fait qu'à mon avis un régime fondé sur ces aliments est une grande erreur et qu'il ne doit être que temporaire à cause de l'acidification massive qu'il produit inéluctablement.

mardi 13 mai 2014

Gâteau carotte-coco

(photo : Takaya)


Moui, dit comme ça, ça ne fait pas très glamour.
Reprenons : Gâteau lingot.
Ça fait un peu trop banquier.

Alors : Gâteau d'anniversaire cru pour Mathurin.

(photo : Takaya)


Ou encore : Gâteau je-ne-jette-pas-ma-pulpe-de-carotte-quand-j'ai-fait-un-jus.

(photo : Takaya)


Bon, peu importe, voici la recette. Avec 3 ingrédients seulement, qui dit mieux ?!

Ingrédients :
  • 200g de pulpe de carotte (ou 200g de carottes hachées très fin au robot et pressées pour en extraire le maximum de jus)
  • 70g de dattes trempées une nuit (les recouvrir du minimum d'eau)
  • 30g de coco râpée séchée

Réalisation :

Enlever la peau des dattes, qui part facilement après la nuit de trempage, et les mixer au robot en une belle pâte crémeuse (sans leur eau, qui est d'ailleurs devenue un sirop)
.
Ensuite, il s'agit de mélanger la pulpe de carotte, la purée de dattes, et la noix de coco. Je l'ai fait dans un bol, à la main, mais on peut éventuellement le faire au robot (attention toutefois à ne pas finir avec une pâte complètement homogène, sentir la noix de coco sous la dent est très agréable).
Si la préparation est trop dense, ajouter un peu du sirop de dattes formé par le trempage.

Chemiser une petite barquette ou un boîte en plastique avec du papier sulfurisé, y tasser la préparation, et laisser durcir au frigo pendant au moins 3 heures.

Démouler et saupoudrer de noix de coco râpée.

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Comme j'avais un peu trop de pâte pour la taille de mon moule, j'ai façonné des petites boules aplaties que j'ai mises au déshydrateur. Et on a eu des cookies crus, croquants à l'extérieur et moelleux à l'intérieur.

(photo : Takaya)

Caroline

dimanche 11 mai 2014

samedi 10 mai 2014

Les épinards et l'acide oxalique

Il est courant d'entendre ou de lire que l'acide oxalique (contenu notamment dans les épinards) est un dangereux toxique car il 1) il se combine au calcium et entraîne la décalcification, et 2) il s'accumule en cristaux inorganiques dans les reins (calculs) et les articulations.

C'est vrai !
Donc : les épinards sont des aliments très dangereux pour notre santé !



Sauf que... ça ne vaut que pour l'acide oxalique transformé par la cuisson ! Car la cuisson précipite les minéraux en de gros amas inertes. Et quand on consomme ces minéraux inertes, ils s'accumulent dans les reins sous forme de cristaux.

L'acide oxalique présent dans les aliments sous forme normale, naturelle, donc CRUE, se présente au contraire sous forme colloïdale :  "matériel sédimentaire non cristallisé" (Larousse), c'est-à-dire une substance constituée de fines particules qui ont chacune une charge électrique.

Et cet acide oxalique sous forme colloïdale est en fait un puisant allié de notre santé. Il joue en effet un rôle essentiel dans le péristaltisme intestinal, autrement dit il aide le système nerveux entérique à générer les mouvements de l'intestin qui font progresser les selles.

Alors, oui, mangeons des épinards pleins d'acide oxalique, mais ne les faisons plus jamais cuire !

Caroline

lundi 5 mai 2014

Pitas végétales, crues et sans gluten

(photo : Mathurin)


Encore une idée pour ne pas jeter la pulpe de carotte qui sort de l'extracteur quand on se fait un jus. Mais je rassure ceux qui n'aiment pas le jus de carotte, on peut aussi partir de carottes entières.

Manger avec les mains est un plaisir qui n'est pas réservé aux enfants. D'accord on est un peu des sauvages dans la famille et tout le monde n'y trouverait pas son compte, mais vous pouvez toujours essayer de manger ces pitas au couteau et à la fourchette. Ou aux baguettes si vous me lisez depuis le même coin que moi.

Bref. Avec ces pitas, je réalise 2 grands objectifs personnels :

  1. Ne pas jeter la pulpe de carotte bio
  2. Faire un farce / tartinade qui va avec tout
Vous allez me dire, chacun ses objectifs, c'est très intime comme révélation...

En ce qui concerne le point 1. j'ai déjà proposé une recette ici : les croquettes au curry.

En ce qui concerne le point 2. j'ai déjà parlé de ma passion pour les "trucs mous" qui se mangent avec tout, comme on le veut, et qui sont vraiment simples à réaliser. C'est encore une préparation qui entre dans cette catégorie que je vous propose aujourd'hui. Elle sert de farce dans cette recette de pitas, auxquelles elle apporte à la fois la fraîcheur de la carotte et le crémeux du tahini. Couplée au croquant des crudités qui garnissent la pita, ça marche vraiment bien.



Ingrédients pour les pitas :
  • des feuilles de chou

Ingrédients pour garnir les pitas :
  • des bâtonnets de concombres
  • des poivrons en lamelles
  • des graines germées
  • quelques feuilles de persil, ou de la ciboulette
  • bref ce que vous voulez, moi j'avais trouvé des asperges vertes toutes fines

Ingrédients pour la farce :
  • 300g de pulpe de carotte après extraction du jus / ou 300g de carottes entières hachées fin au robot
  • 1 gousse d'ail
  • 20 olives noires dénoyautées
  • 4 belles cuillères à soupe de tahini
  • des herbes de Provence séchées, de la poudre d'oignon, du poivre
  • de l'eau / du jus de céleri / du kombucha (je mets du kombucha) pour assouplir la préparation

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Réalisation de la farce : tout mixer au robot, et ajouter de l'eau (ou du kombucha) si nécessaire. On ne veut pas une farce trop liquide.

(photo : Mathurin)


Préparation des feuilles de chou : enlever la tige en coupant en triangle autour. Replier les 2 parties longues en les croisant de manière à faire une sorte de bol (heu... vous me comprenez ?).

(photo : Mathurin)

(photo : Mathurin)

(photo : Mathurin)


Réalisation des pitas : à table, chacun se fait son "petit frichti" comme dirait mon papa*. On prend une feuille de chou, on la tient en forme de coque, et on commence par la farce sur un bord. Puis on ajoute ce qu'on veut comme garniture.

(photo : Mathurin)

(photo : Mathurin)


Caroline

* qui ne mangerait jamais ces pitas parce que tout compte fait, au couteau et à la fourchette ça ne doit pas être très facile.

vendredi 2 mai 2014

Et si... on changeait le monde ?

(Par Mathurin)

Toutes les secondes, 1900 animaux sont abattus dans le monde entier. C'est pour ça que je voudrais changer votre point de vue sur la viande. Votre santé dépend aussi de ce que vous mangez. Et je voudrais aussi changer votre point de vue éthique.

Selon la FAO (Food and Agriculture Organization, des Nations Unies), 45,895,000,000 (45 milliards) de poulets ont été tués en 2003. Chaque année, 55 milliards d'animaux terrestres, et 100 milliards d'animaux aquatiques sont abattus. Et en plus, ça augmente. Ces chiffres doubleront en 2050. Nous avons vraiment besoin de changer cette folie.

Il y a longtemps, les hommes des cavernes récoltaient leur nourriture, (comme les noix, les baies, et surtout les fruits), pendant l'été. Quand l'hiver venait, les végétaux ne pouvaient pas survivre dans le froid. Alors, les hommes des cavernes devaient tuer des animaux, juste pour survivre. De nos jours, vous pouvez trouver tous les fruits et légumes que vous voulez, pour toute l'année. Vous n'avez plus besoin de tuer des animaux pour survivre.

Photo : Takaya
Nos corps ne sont pas faits pour manger et digérer la viande. Les lions, les hyènes, les loups, et tous les animaux carnivores ont un système digestif très court. Le lion a un système digestif qui fait 3 fois la longueur de son corps, tandis que le système digestif de l'humain fais 12 fois sa longueur. Il faut comprendre que le système digestif d'un carnivore est plus court que celui d'un herbivore, parce que la viande moisit, et pourrit dans l'estomac. C'est ce qui se passe dans votre corps lorsque vous mangez de la viande. Ne vous êtes-vous jamais senti fatigué, malade, étourdi ? Si s'est le cas, et vous vous demandez pourquoi, votre corps est en train d'utiliser toute son énergie pour digérer la viande. Quand vous mangez des fruits et des légumes, votre corps les 
digère plus vite et beaucoup plus facilement que la 
viande.
Photo : Mathurin

Avez-vous déjà regardé un animal mignon ? Et dit: "méééé c'est meugnooooon!" ? Eh bien, la prochaine chose que vous réalisez, c'est que vous êtes en train de manger ce petit animal mignon. Avez-vous déjà pensé à quelque chose comme ça avant ? Non mais vraiment, si nous étions faits pour manger de la viande, nous n'aurions qu'à aller dehors, sauter sur un pigeon, le plumer, et le manger. Pas cuit, pas en petits paquets, et sans sauce.

Dans l'ensemble, je pense que les gens doivent vraiment changer leur point de vue sur la viande. Rappelez-vous, 1900 animaux sont abattus dans le monde entier chaque seconde. C'est une énorme quantité d'animaux.

Mathurin

jeudi 1 mai 2014

Pizzas végétales crues


(photo : Takaya)


La pizza, chez nous, c'est un menu de fête !
Pour son anniversaire, Mathurin avait demandé des crackers de légumes, que voilà :

(photo : Takaya)


Mais on ne nourrit pas une famille de 4 personnes dont 3 morfales (ils se reconnaîtront) avec des crackers. Alors j'ai eu l'idée de ces petites pizzas, que j'ai fait en quantité, accompagnées d'une salade verte et de pommes de terre, ce qui est nettement moins festif mais bon.

Les pizzas ont eu un franc succès, et Eugénie a même boudé un peu en disant que "c'est pas juste", je n'en avais pas fait pour son anniversaire... C'est vrai, c'est totalement injuste je trouve, de ne pas maîtriser ainsi son inspiration culinaire en fonction du calendrier.

(photo : Takaya)


Bref. Voici la recette de ces petites merveilles qui ont embaumé la cuisine toute la journée pendant leur semi-déshydratation.

Ingrédients (4 personnes) :
  • 4 aubergines bien ventrues
  • 1 bouteille de passata (700ml)
  • 3 cuillères à soupe de graines de chia (ou de lin)
  • 1 gousse d'ail
  • de la poudre d'oignon
  • du poivre
  • des herbes de Provence
  • des olives noires

Réalisation :

Commencer par la sauce tomate : vider la passata dans le blender, ajouter les graines de chia, l'ail, la poudre d'oignon, le poivre et les herbes, et mixer pour bien homogénéiser.

Couper les aubergines dans le sens de la longueur, en tranches d'environ 7-8 mn d'épaisseur. Disposer ces tranches sur les grilles du déshydrateur.

Étaler dessus la sauce tomate (il y avait trop de sauce, je l'ai servie avec les pommes de terre).

Parsemer d'olives noires.

Mettre au déshydrateur sur 41 degrés C pendant 8 heures. J'avais préparé mes pizzas pour le dîner, c'était impeccable.

Avant de servir, j'ai fait un petit parmesan végétal en passant au robot une poignée de noix de cajou avec une petite gousse d'ail, et un peu de graines de chanvre.

Qui a dit que la pizza était de la junk food ?

Caroline